Gabon: réélu, Bongo appelle au "dialogue politique", Ping dénonce un "déni de droit"

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Par Euronews
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La capitale, Libreville, est sous haute sécurité, quadrillée par un imposant dispositif policier depuis la validation, vendredi soir, par la Cour constitutionnelle de la réélection d’Ali…

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La capitale, Libreville, est sous haute sécurité, quadrillée par un imposant dispositif policier depuis la validation, vendredi soir, par la Cour constitutionnelle de la réélection d’Ali Bongo. Arrivé deuxième, Jean Ping avait déposé un recours visant le score obtenu par le président sortant dans son fief familial, la province du Haut-Ogooué : plus de 95% des voix pour 99% de participation. La juridiction suprême l’a rejeté, modifiant à la marge les résultats provisoires… en faveur de Bongo, dont elle a confirmé la victoire, avec 50,66% des suffrages contre 47,24% à son adversaire.

Jean Ping a immédiatement dénoncé une juridiction partisane et un “déni de droit”. “Je ne reculerai pas car je suis le
président clairement élu des Gabonais”, a-t-il déclaré. Un partisan, Clay Martial, a dénoncé “une mascarade électorale servie au peuple gabonais”.

Le président réélu a appelé l’opposition à un “dialogue politique”, mais il est improbable qu’il soit entendu. Les émeutes qui avaient suivi l’annonce des résultats provisoires, le 31 août, ont officiellement fait six morts. Une centaine de victimes, selon le camp de Jean Ping.

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