Centrafrique : la Minusca persona non grata

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Par Euronews
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De plus en plus de Centrafricains réclament le départ des membres de la force envoyée par l'ONU dans le pays après le coup d'Etat de 2013.

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Trois personnes ont été tuées et six autres blessées lors de manifestations en Centrafrique ce lundi contre la Minusca, la force des Nations Unies présente dans le pays. En cause, sa supposée « passivité » face aux violences ethniques. Une opération “ville morte” a aussi eu lieu dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale pour demander le retrait de la force de l’ONU.

« Nous ne savons pas quelle est la mission de la Minusca ici chez nous, s’interroge ce manifestant, les gens sont en train de se battre entre eux sans qu’elle intervienne, et nous avons vu que vraiment que cette mission est inutile. Nous demandons son départ, c’est tout. »

Les combats entre milices Séleka et anti-Balaka depuis le renversement du président Bozizé en 2013 ont fait des milliers de morts dans le pays. L’intervention des forces française Sangaris et onusienne Minusca a fait baisser en intensité les violences mais des attaques ces dernières semaines ont fait plusieurs dizaines de morts en province.

Président Touadera et chef de #MINUSCA visitent lundi #Kaga_Bandoro suite à la violence du 12 octobre pic.twitter.com/3mJmxNeVgq

— MINUSCA (@UN_CAR) 17 octobre 2016

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