Crise migratoire : Renzi s'en prend à Bruxelles

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Par Pierre Le Duff avec REUTERS, AP
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Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a rassemblé des milliers de partisans samedi, sur la Piazza del Poppolo à Rome, en vue du référendum du 4 décembre sur la réforme…

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Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a rassemblé des milliers de partisans samedi, sur la Piazza del Poppolo à Rome, en vue du référendum du 4 décembre sur la réforme constitutionnelle.

Il en a profité pour attaquer Bruxelles sur la gestion des flux migratoires. L’Italie étant en première ligne, il réclame plus de flexibilité concernant son déficit budgétaire. Il a rappelé le naufrage d’un chalutier ayant fait plus de 800 morts en 2015.

“Nous sommes allé récupérer ce bateau. Nous les avons enterrés dignement. Et maintenant, nous voulons apporter l‘épave de ce bateau à Bruxelles, devant le nouveau bâtiment du Conseil européen. Nous voulons le déposer là, dans ce bâtiment qui a coûté des milliards. Pour dire que l’Europe ne peut accepter 3 000 morts par an, quatre fois le nombre de victimes de l’Etat islamique”, a-t-il déclaré à la tribune.

Matteo Renzi avait annoncé qu’il démissionnerait si le “Non” l’emportait au référendum. Mais il est revenu sur cet engagement, car les sondages lui sont défavorables.

Le texte, déjà adopté par le Parlement, vise notamment à réduire le pouvoir du Sénat, pour rendre le pays plus gouvernable.

Une “coalition du non”, regroupe, entre autres, les partis populistes du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue du Nord.

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