Selon le quotidien Nikkei Keizai Shinbun, l'équipementier automobile japonais Takata envisage de déclarer sa filiale américaine en faillite
Selon le quotidien Nikkei Keizai Shinbun, l‘équipementier automobile japonais Takata envisage de déclarer sa filiale américaine en faillite, pour éviter de mettre la clé sous la porte grâce au chapitre 11 de la loi sur les défaillances d’entreprise.
Plombé par le scandale des airbags explosifs, qui ont causé la mort d’au moins 17 personnes et fait des centaines de blessés, Takata rechercherait un entrepreneur. Le groupe, qui risque d‘être poursuivi devant la justice américaine, a du assumer le coût – estimés à 8,7 milliards d’euros – du rappel de plus de cent millions de véhicules.
Vendredi suite aux révélations de la presse niponne, l’action Takata perdait 9% à la bourse de Tokyo. La direction se refusait à tout commentaire.