Les milieux pro-kurdes, bêtes noires d'Ankara

Pour le président Recep Tayyip Erdogan, le parti HDP est étroitement lié au PKK et de ce fait, il ne considère plus cette formation politique comme un interlocuteur légitime mais comme une menace qu’il faut stopper au plus vite.
La lutte contre le terrorisme ne doit pas servir d'excuses pour museler l'opposition ou la mettre derrière les barreaux
Chef de la diplomatie allemande
Premier ministre Yıldırım: (Concernant la détention des députés du HDP) «La procédure est un processus prévu par la loi».
— Turquie en Français (@DiploPubliqueTR) 4 novembre 2016
Pour le parti pro-kurde, ces arrestations marquent “la fin de la démocratie” dans le pays, “un coup d’Etat contre le pluralisme” :
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ayhanbilgen</a>: Bugün baskıyla egemenlik kuranlar yarın kaybedecek. <a href="https://t.co/9JrgPNSjxk">https://t.co/9JrgPNSjxk</a> <a href="https://t.co/2ZsaKNUMki">pic.twitter.com/2ZsaKNUMki</a></p>— HDP (
HDPgenelmerkezi) 4 novembre 2016
Présomption d’innocence, procédures respectées, transparence : le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme émet des doutes :
Le torchon brûle de plus en plus entre Berlin et Ankara. L’Allemagne très inquiète, met en garde la Turquie :
Federica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne, s’est dite “extrêmement inquiète” après ces interpellations. Elle va organiser une réunion des ambassadeurs de l’Union européenne à Ankara.