Progresser dans Mossoul, c’est s’exposer aux snipers, aux engins piégés, aux kamikazes.
Progresser dans Mossoul, c’est s’exposer aux snipers, aux engins piégés, aux kamikazes. Les forces progouvernementales affirment avoir repris près de 50% de la partie Est de Mossoul depuis mi-octobre. Mais chaque avancée est fragile. Ces dernières heures l’armée a repris un hôpital qui servait de base à Daech, mais a dû reculer quand les islamistes ont lancé six voitures suicides.
Recul des troupes gouvernementales dans #Mossoul face à l'#EIhttps://t.co/rJGdiPZmzopic.twitter.com/cYTRNZoF1h
— L'Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) 8 décembre 2016
Les forces irakiennes se rapprochent du Tigre qui divise en deux la deuxième ville du pays, ne se trouvant plus qu‘à trois kilomètres du fleuve.
Et lorsque l’armée irakienne est entrée dans le quartier de El Elam, les langues se sont déliées, et les habitants ont dénoncé les voisins qui appartiendrait à Daech. Des collaborations forcées ou pas, pour échapper à la mort, il va falloir faire le tri.
D’autres habitants ont fui devant les combats. Selon l’ONU, 82.000 personnes ont été forcées à quitter leur foyer depuis l’opération des forces gouvernementales lancée le 17 octobre pour reprendre le califat de l’Etat islamique.