Une dizaine de groupes rebelles, dont les islamistes Jaich al-islam et Faylaq al-Rahmane (influents à Damas), Sultan Mourad (appuyé par la Turquie) et Jaich al-Ezza, menacent de quitter la table des n
Une dizaine de groupes rebelles, dont les islamistes Jaich al-islam et Faylaq al-Rahmane (influents à Damas), Sultan Mourad (appuyé par la Turquie) et Jaich al-Ezza, menacent de quitter la table des négociations en vue d’un accord de paix. Ils protestent contre les violations de la trêve par le régime de Bachar al-Assad. Les insurgés accusent en effet les troupes syriennes et leurs alliés de continuer à bombarder leurs fiefs de Wadi Barada et de la Ghouta orientale, dans la province de Damas, malgré le cessez-le-feu.
Syrie : les rebelles gèlent les discussions sur la paix après de nouveaux bombardements https://t.co/Pv1Q7fS6dv
— LeParisien – Inter. (@LeParisienMonde) 2 janvier 2017
Une énième trêve négociée par la Russie, et qui avait obtenu samedi un soutien mitigé du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette résolution est censée ouvrir la voie à des négociations de paix fin janvier à Astana au Kazakhstan, sous l‘égide de Moscou et Téhéran, parrains du régime, et d’Ankara, soutien des rebelles.
Syrie : l'accord de cessez-le-feu ou la spectaculaire réconciliation Poutine-Erdogan.
Mon analyse pourLePoint</a>.<a href="https://t.co/RJHZMqVlJG">https://t.co/RJHZMqVlJG</a></p>— Nicolas Henin (
N_Henin) 29 décembre 2016
Mais la présence dans ces zones de djihadistes du Front Fateh al-Cham, exclu de l’accord, complique l’application de la trêve. Les combattants de cette ancienne branche d’Al-Qaïda appuient plusieurs groupes rebelles plus modérés. Des groupes affaiblis par l’avancée des troupes syriennes et de leurs alliés.