La poupée "Mon amie Cayla" retirée de la vente en Allemagne

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Par Cecile Mathy
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Le jouet connecté présente une trop grande vulnérabilité en matière de sécurité électronique.

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Elle se présente comme l’amie des enfants mais serait en fait l’ennemie des parents.

La poupée connectée “Mon amie Cayla” (de l’américain Genesis Toys et distribuée en Europe par le britannique Vivid Toy Group) est désormais interdite à la vente en Allemagne.

L’Agence fédérale des réseaux – l‘équivalent allemand de Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes – pointe des défaillances en matière de sécurité électronique qui mettent en danger la vie privée des enfants.

Elle demande aux propriétaires de ces poupées de les détruire (voir ici le communiqué complet en allemand).

Les associations européennes de défense des consommateurs se sont félicitées de cette décision.

Le problème avait, en effet, déjà été identifié en Norvège ou en France par l'UFC-Que Choisir.

Illegal spying device: German regulator says doll Cayla must be destroyed https://t.co/eoZbYOZqr1#toyfailpic.twitter.com/1yJ0qQAWP5

— The Consumer Voice (@beuc) February 17, 2017

C’est en fait le réseau bluetooth choisi par le fabricant qui est mis en cause. Il relie le microphone installé sur le jouet à une application mobile et il présenterait des failles : une personne située à une vingtaine de mètres de la poupée pourrait ainsi en prendre le contrôle et parler à l’enfant par son intermédiaire.

Cayla n’est pas la première poupée à être mal connectée.

En 2015, 3 millions de comptes de fans d'Hello Kitty ont été exposés aux pirates.

Une faille avait été détectée sur les serveurs informatiques de la société Sanrio, propriétaire du personnage japonais.

Avant cela, une base de données d’utilisateurs de jouets électroniques Vtech avait elle aussi été piratée.

Avec agences.

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