Turquie : les partisans du "non" au référendum diabolisés par le pouvoir

A deux mois du référendum constitutionnel en Turquie, le président Erdogan s’est lancé vendredi dans la campagne.
Et il a déjà donné le ton : tous ceux qui appelleront à voter “non” feront le jeu des terroristes et des putschistes répète-t-il à ses fidèles.
Si les Turcs valident la nouvelle constitution le 16 avril prochain, le président verra ses pouvoirs considérablement renforcés.
Dans cette vidéo, ci-dessous, cet agriculteur kurde explique avoir décidé d’appeler sa fille “Oui” (Evet en turc) pour encourager les gens à voter en faveur de la réforme constitutionnelle pour lutter contre le terrorisme.
Un couple d'agriculteurs de #Diyarbakir a décidé d'appeler leur fille «#Evet», qui signifie “oui”. Oui au référendum du 16 avril… #turquiepic.twitter.com/SfnB2vbBxH
— Turquie360 (@turquie360) 17 février 2017
Mais en diabolisant les partisans du “non” à la réforme constitutionnelle, le chef de l’Etat turc a surtout déclenché une violente polémique chez ses opposants qui se plaignent déjà d‘être baillonnés par une presse aux ordres du pouvoir.
Pour déminer la polémique le ministre de la Justice a promis de démissionner si une seule personne devait être arrêtée parce qu’elle dira “non” au référendum.
Avec Agences