Désarmement de l'ETA : Madrid exige la "dissolution" de l'organisation

Désarmement de l'ETA : Madrid exige la "dissolution" de l'organisation
Par Euronews avec AFP, AP, Reuters
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Près de six ans après avoir renoncé à la lutte armée, l’ETA a commencé son processus de désarmement.

Près de six ans après avoir renoncé à la lutte armée, l’ETA a commencé son processus de désarmement. A Saint-Pée-sur-Nivelle, dans le Pays basque français, les policiers et les démineurs étaient ce samedi à pied d’oeuvre sur l’un des sites où l’organisation séparatiste avait remis son arsenal.

"Les terroristes ne peuvent espérer aucun traitement de faveur"

Le ministre français de l’Intérieur Matthias Fekl a salué “un grand pas” et “un jour incontestablement important”.

Propos d’une tonalité différente chez son homologue espagnol.

“Les terroristes ne peuvent espérer aucun traitement de faveur du gouvernement et encore moins l’impunité de leurs crimes, a déclaré le ministre de l’Intérieur espagnol Juan Ignacio Zoido. L’ETA est défaite au plan opérationnelle. La seule réponse logique à cette situation est d’annoncer sa dissolution définitive et de demander pardon pour les victimes et les disparus, plutôt que d’organiser des opérations médiatiques pour dissimuler leur défaite.”

“L’opération médiatique” ainsi dénoncée, c’est ce grand rassemblement organisé à Bayonne par le mouvement des “Artisans de Paix” qui se présentent comme des médiateurs.

Depuis la fondation de l’ETA en 1959, les attentats au nom de l’indépendance du Pays Basque et de la Navarre ont fait plus de 800 morts.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Près de six ans après avoir renoncé à la lutte armée, ETA donne la liste de ses caches d'armes

L'ETA s'engange à un "désarmement total" effectif dès ce samedi

ETA : cinq décennies de violences