Un manifestant a été tué par balles mercredi à Caracas tandis que des affrontements ont éclaté entre la police vénézuélienne et des milliers d’opposants qui protestaient contre le président socialiste
Un manifestant a été tué par balles mercredi à Caracas tandis que des affrontements ont éclaté entre la police vénézuélienne et des milliers d’opposants qui protestaient contre le président socialiste Nicolas Maduro. L’origine des balles qui l’ont atteint reste inconnue, selon des témoins il s’agirait d’un groupe en moto non-identifiable.
En plus de ce jeune âgé de 17 ans, une femme est décédée d’une balle dans la tête en marge d’un rassemblement à San Cristobal, une ville de l’Ouest du pays.
Cela porte le bilan, depuis le début des manifestations, à sept morts au Venezuela, où l’opposition, majoritaire au parlement depuis fin 2015, a demandé le départ du chef de l’Etat.
Situation très tendue à Caracas. Les forces de l'ordre vénézuéliennes essaient de contenir une immense foule de manifestants, sans succès. pic.twitter.com/0QDWt99VNw
— Salem (@Ibn_Sayyid) 19 avril 2017
Face à ces milliers de manifestants, la police fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc.
Le rassemblement devait pourtant être calme et pacifique. C’est la sixième manifestation depuis le début du mois d’avril. Les organisateurs voulait en faire “la mère de toutes les manifestations”.
Miguel Pizzaro est député d’opposition:
“nous écrivons l’histoire aujourd’hui. Rien ne doit nous faire penser que c’est impossible. Nous sommes majoritaires, nous sommes plus nombreux et nous allons changer ce pays même s’ils ne le veulent pas”
.
Parfois à quelques dizaines de mètres, ce sont justement les partisans du gouvernement qui manifestent leur soutien à l’héritier de Hugo Chavez.
C’est un bras de fer qui s’est engagé. Onze pays sud-américains et certains responsables proches du pouvoir ont demandé à Maduro de garantir le droit à manifester. Le mandat du président vénézuélien prendra fin en janvier 2019.
Avec AFP