L'ancien patron du FBI a livré un témoignage qui assombrit un peu plus la présidence de Donald Trump.
Quelles conséquences le témoignage de James Comey aura-t-il sur la suite de la présidence Trump ?
La question est très largement débattue ce vendredi, au lendemain de l’audition de l’ex-patron du FBI.
Pendant plus de 2h30, ce jeudi, James Comey a répondu aux questions de la commission du renseignement du Sénat.
Sous serment, il a confirmé que Donald Trump avait cherché à faire pression dans l’enquête que le FBI mènait sur la Russie.
Ces pressions sont-elles de nature à constituer une entrave à la justice ?
James Comey s’est bien garder de le dire, renvoyant cette responsabilité au procureur spécial Robert Mueller, qui a repris l’enquête sur la Russie.
Il n’empêche, cela jette un peu plus le doute sur les méthodes de Donald Trump.
Le fait qu’il ait, par exemple, fait sortir ses conseillers du bureau ovale pour un entretien en tête-à-tête avec James Comey…
“Cet exemple pose un vrai problème, un problème quasi-éthique. En agissant ainsi, cela veut dire soit que le président procède de manière inappropriée, soit qu’il est complètement inexpérimentée.“
Peter Brill, ancien procureur adjoint
Depuis hier, le camp de Donald Trump s’emploie à minimiser l’impact de cette audition.
Dans un tweet ce vendredi, le président américain a lui-même considéré que le témoignage de James Comey était une “confirmation totale et complète” de sa version des faits.
Despite so many false statements and lies, total and complete vindication…and WOW, Comey is a leaker!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 9 juin 2017
Pour aller plus loin
>> “Trump : de l’entrave à la destitution, beaucoup de questions”, article du media belge Le Vif, à lire ici
>> “La destitution de Donald Trump… pas pour demain”, analyse de Radio Canada, à lire ici
>> “Affaire du FBI : Donald Trump a encore gagné”, commentaire paru dans La Tribune, à consulter ici