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Près de 9 000 Rohingyas ont trouvé refuge au Bangladesh depuis vendredi alors que des centaines attendent de traverser le fleuve Naf qui forme la frontière avec la Birmanie.
Cette communauté musulmane fuit la vague de répressions qui a suivi les attaques lancées vendredi par des insurgés rohingyas contre des militaires birmans.
Les Nations unies font état d’opérations sécuritaires dont les civils sont victimes.
Abul Kalam, réfugié rohingya : “Le gouvernement birman nous torture bien trop. On ne pouvait plus supporter la torture et nous sommes venus ici. On a quitté nos maisons il y a trois jours, on a attendu deux jours à la frontière. Ils lançaient des bombes depuis leurs hélicoptères, ils tuaient nos enfants, brûlaient nos maisons. On est venu ici et ce matin on est entré au Bangladesh.”
Le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, dénonce les violations “systématiques” des droits des Rohingyas et s’inquiète des déclarations “irresponsables” de Aung San Suu Kyi, la Prix Nobel de la Paix, qui accuse les ONG de soutenir les insurgés.