UE/Turquie : Merkel veut stopper les négociations

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Par Euronews
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Dimanche soir en Allemagne, lors d’un duel télévisé entre les deux principaux candidats à la chancellerie, Angela Merkel a pour la première fois annoncé vouloir stopper les négociations d’adhésion avec la Turquie. Depuis le lancement même des discussions avec Ankara, la CDU d’Angela Merkel est hostile à l’entrée de la Turquie dans l’UE.

Merkel ne veut pas de la Turquie au sein de l’Union européenne https://t.co/edFz3wQzwt

— L’Echo (@lecho) 4 septembre 2017

La chancelière a précisé qu’elle souhaitait à présent convaincre ses partenaires européens.
Pour elle, la question est de savoir qui de l’Union européenne ou de la Turquie claquera la porte le premier étant donné la situation politique dans le pays.

Angela Merkel, candidate de la CDU : “Une telle étape doit être bien préparée car 50% des Turcs comptent sur nous. Et je ne veux pas rompre les relations diplomatiques avec la Turquie simplement parce que nous avons des batailles électorales et que nous voulons nous surpasser”.

Depuis des mois, les relations entre Berlin et Ankara se sont passablement dégradées, a fortiori après l’arrestation en Turquie de plusieurs Allemands pour raison politique. Comme sur de nombreux autres sujets, le candidat social-démocrate s’est montré en phase avec les déclarations d’Angela Merkel.

Martin Schulz, candidat du SPD : “Si les ressortissants allemands qui sont détenus ne peuvent plus être en sécurité parce que l’Etat allemand ne peut les protéger en Turquie, parce qu’un dirigeant autocratique arrête arbitrairement les gens, alors c’est que nous avons atteint un point où le pays doit arrêter les négociations d’adhésion”.

Les questions migratoires et internationales dominent le duel Merkel-Schulz https://t.co/XVcSmBhXOspic.twitter.com/Ecf3Ryk0sF

— Les Echos (@LesEchos) 3 septembre 2017

En novembre dernier, les députés européens ont demandé le gel temporaire des négociations. En cause : les mesures répressives prises par la Turquie après la tentative de coup d’Etat de juillet 2016.
En réalité, le différend turco-chypriote a déjà considérablement paralysé le processus depuis le début des discussions en 2005 entre Bruxelles et Ankara.

Avec Agences

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