Après les accusations de nettoyage ethnique, le Myanmar proteste

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Par Euronews
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Le Bangladesh appelle le Myanmar à rouvrir ses portes aux réfugiés Rohingya. La première ministre Sheikh Hasina a visité ce mardi le camp de Kutupalong où s’entassent des milliers de personnes issues de cette communauté musulmane apatride persécutée depuis des années par l’armée birmane.

“Nous sommes des êtres humains, a t-elle déclaré. Je sais ce qui s’est passé. En 1971 cela nous est arrivé. Nous connaissons cette expérience. Comme vous le savez par ma soeur et moi-même, ma famille a été assassinée. Nous étions à l‘étranger. Nous avons du vivre réfugiés à l‘étranger pendant des années. Donc nous connaissons ce chagrin et cette douleur”.

370.000 Rohyngias ont du fuir le Myanmar après ce qui s’apparente selon l’ONU à du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité perpétrés par l’armée birmane. Vives protestations à Genève ce mardi du délégué birman : “Utiliser de tels termes sans preuve concrète va ternir la réputation de ce bureau, a lancé Htin Lynn. Le groupe terroriste qui se fait appeler Armée du Salut des Rohingya Arakan incite les gens à quitter leurs maisons en leur donnant des faux espoirs de relogement dans un autre pays”.

La pression est encore montée d’un cran sur le Myanmar avec de nouvelles manifestations de communautés musulmanes, comme dans le nord de l’Inde à Ludhiana.

High Commissionner #Zeid highlights human rights concerns around the world to the #HRC36UN_HRC</a>. Full statement: <a href="https://t.co/jNqzOo4kJx">https://t.co/jNqzOo4kJx</a> <a href="https://t.co/NbsEBVPzF9">pic.twitter.com/NbsEBVPzF9</a></p>— UN Geneva (UNGeneva) September 11, 2017

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