Huit personnes ont trouvé la mort dimanche en République démocratique du Congo, et une centaine d'autres ont été arrêtées, en marge de manifestations de catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
La contestation n'a toujours pas sa place en République démocratique du Congo.
Au moins huit personnes ont été tuées dimanche à Kinshasa et Kananga et des centaines d'autres arrêtées. Les manifestants réclamaient le départ du président Joseph Kabila.
Cette journée était organisée par des organisations catholiques.
Les églises ont été visées par les forces de l'ordre de sécurité : *"Ce que nous vivons, ce n'est pas la démocratie dit cette femme, nous sommes dans l'église, en pleine prière, au moment où le prêtre soulevait l'eucharistie, ils ont jeté du gaz lacrymogène." *
Il y a un an, un accord était signé, sous l'égide des évêques du pays, prévoyant des élections fin 2017 pour organiser le départ du président Kabila.
Ce scrutin a été repoussé par la commission électorale au 23 décembre 2018.
La société civile et l'opposition sont persuadés que Joseph Kabila va briguer un troisième mandat.
Ce dernier, lors de ses vœux dimanche soir, est resté muet sur son avenir politique.
avec AFP et Reuters