L'ancien président d'Afrique du Sud est accusé d'avoir touché des pots-de-vin lors d'un contrat de vente d'armes signé avec une filière de Thales en 1999.
Cette fois, Jacob Zuma aura bien du mal à échapper à un procès.
L'ancien président d'Afrique du Sud sera poursuivi pour fraude, corruption, racket et blanchiment d'argent.
Il est accusé d'avoir accepté des pots-de-vin en 1999 en marge d'un contrat de vente d'armes de plus de quatre milliards d'euros.
La filiale sud-africaine du groupe français Thales est également poursuivie pour corruption dans le cadre de cette affaire.
Shaun Abrahams, procureur général d'Afrique du Sud : "Dans l'intérêt de la transparence, dans l'intérêt de l'administration judiciaire et dans l'intérêt du parquet, un procès devant un tribunal me semble la voie la plus adéquate pour régler cette affaire."
Jacob Zuma, qui a dû démissionner le mois dernier pour laisser la présidence du pays à Cyril Ramaphosa, a déjà nié toutes les accusations portées contre lui.
Il avait été inculpé dans cette affaire en 2005, mais la procédure avait été invalidée trois ans plus tard pour vice de forme.