Riposte en Syrie : Donald Trump réfléchit

L’heure est encore aux discussions. Mercredi, Donald Trump s’est entretenu, par téléphone, avec son homologue turc
Recep Tayyip Erdoğan sur les développements de la situation en Syrie. La Turquie et les États-Unis sont, en effet, alliés au sein de l'OTAN.
La riposte américaine n’est pas encore définie. Plusieurs options sont sur la table et elles ne sont pas seulement militaires, a précisé la porte-parole de la Maison Blanche.
"L__e président n'a pas établi de calendrier. Il envisage différentes options que nous sommes en train d’examiner. Pour l’instant, aucune décision finale n’a été prise. Reste que le président tient la Syrie et la Russie responsables de cette attaque chimique", a dit Sarah Sanders.
De son côté, Moscou, soutien indéfectible de Bachar al-Assad a exprimé ses vives inquiétudes face à la situation. Vladimir Poutine a dit espérer que le "bon sens" prévaudrait et que les relations internationales deviendraient "plus stables et plus prévisibles."
Alors que la menace d'une action occidentale en Syrie se renforce, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a, lui, exhorté les cinq membres permanents du Conseil de sécurité "à éviter une situation hors contrôle" en Syrie, réaffirmant sa "grande inquiétude face à l'impasse actuelle".