Nouveau vendredi sanglant à Gaza

Nouveau vendredi sanglant à Gaza
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Quatre Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens dans la bande de Gaza lors du cinquième vendredi consécutif de protestation le long de la frontière israélienne.

PUBLICITÉ

Un nouveau vendredi noir pour les Palestiniens de la bande de Gaza.

Leur mouvement de contestation s'est encore soldé par des morts.

Quatre civils ont été tués par des soldats israéliens lors d'affrontements à la frontière avec l'Etat hébreu.

Au total, 45 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens et plus de 1.500 blessés depuis le début de ce mouvement. Une mobilisation qui rassemble chaque vendredi depuis fin mars des milliers de personnes.

La "marche" revendique le droit des Palestiniens de retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël en 1948.

A l'ONU, leur représentant est ulcéré :  "Ces lâches qui se cachent derrière les collines armés jusqu'aux dents, protégés par des fusils à grande vitesse pour les utiliser comme des tireurs d'élite contre les civils devraient avoir honte. Ce sont des lâches qui font face à des civils sans défense et qui les tuent comme si on allait chasser dans les champs" a martelé Riyad Mansour, l'ambassadeur palestinien auprès de l'ONU.

Selon l'armée israélienne, environ 10.000 personnes ont pris part aux "émeutes" vendredi le long de la frontière.

Tsahal fait face à des accusations d'usage excessif de la force et à des demandes d'enquête indépendante réclamée par l'ONU et l'Union européenne.

Elle dit ne tirer que si c'est nécessaire et accuse le Hamas de se servir des civils comme "boucliers humains" et d'être responsable des morts.

avec AFP

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Gaza : un Palestinien tué par l'armée israélienne

Explosion meurtrière dans la bande de Gaza

Un rapport sur l'UNRWA indique qu'Israël n'a fourni aucune preuve de liens "terroristes"