Elections en Turquie : qui pour braver Erdogan ?

Elections en Turquie : qui pour braver Erdogan ?
Par Stéphanie Lafourcatère
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Les électeurs turcs sont appelés à désigner leur président et leurs députés ce dimanche. Ces élections qui il y a quelques semaines encore, semblaient offertes au camp du leader turc Recep Tayyip Erdogan s'annoncent plus serrées que prévu. Examinons les forces en présence.

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Recep Tayyip Erdogan reste le grand favori de la présidentielle ce dimanche en Turquie. Malgré toutes les critiques émises au sein de la population turque, le président sortant est crédité dans de récents sondages, de 45 à 49% des voix. Un score qui le contraindrait à un second tour.

La course s'annonce en effet plus serrée que prévu à la tête de l'Etat et au Parlement où lors des législatives concomittantes, le parti islamo-conservateur AKP du chef de l'Etat turc défend aussi sa place au sein d'une alliance avec le Parti d'action nationaliste (MHP). Il pourrait perdre sa majorité.

"Alliance de la Nation"

Face à eux, l'opposition a formé "l'Alliance de la Nation" emmenée par les Sociaux démocrates du CHP. Son leader, l'ancien professeur Muharrem Ince, arriverait en deuxième position derrière Recep Tayyip Erdogan avec environ 20% des voix, ce qui fait de lui, son adversaire le plus crédible en cas de second tour.

Partenaire de l'Alliance de l'opposition : le Bon Parti, de droite nationaliste, représentée par l'ancienne ministre de l'Intérieur Meral Akşener qui est par ailleurs, l'unique femme candidate à la présidentielle.

Le petit parti islamiste modéré SP de Temel Karamollaoglu, 77 ans, le plus âgé dans la course à la présidentielle, est la troisième et dernière composante de cette alliance.

En campagne depuis sa cellule

Enfin, trois partis se présentent seuls dont le HDP prokurde, très fermement anti-Erdogan. Son candidat à la présidentielle, Selahattin Demirtaş qui par le passé, pouvait faire campagne est en prison depuis fin 2016 au motif de propagande terroriste.

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