Sommet européen tendu à Bruxelles

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Tous droits réservés  Stephanie Lecocq/Pool via REUTERS
Par Euronews avec AFP
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Les dirigeants des pays de l'UE sont arrivés à Bruxelles jeudi après-midi pour tenter de surmonter leurs profondes divisions lors d'un sommet sous tension dominé par la question migratoire.

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Les dirigeants européens sont arrivés à Bruxelles ce jeudi après-midi pour un sommet sous tension.

Au programme des négociations : la question d'un budget pour la zone euro, le Brexit et surtout la question migratoire qui divise les Etats européens et fragilise la chancelière allemande dont l'autorité est défiée sur cette question. Son ministre de l'Intérieur menace de refouler aux frontières les migrants déjà enregistrés ailleurs, de manière unilatérale, faute de mesures européennes contre les déplacements de migrants dans l'UE.

"Nous parlerons de Frontex, de la gestion des frontières. Mais aussi des questions de migration secondaire : les Etats européens confrontés à l'arrivée de nombreux réfugiés doivent recevoir un soutien et une protection de notre part. Les migrants et les réfugiés n'ont pas à choisir le pays dans lequel ils demandent l'asile", a déclaré Angela Merkel à son arrivée dans la capitale belge.

Le chef du gouvernement italien a menacé d'opposer son véto pour bloquer l'adoption d'un texte commun si l'Italie n'obtient pas satisfaction pour ses demandes. "L'Italie n'a plus besoin de signes verbaux, mais de faits concrets. C'est le bon moment pour ça et en ce qui nous concerne cette rencontre sera un moment décisif. De mon côté, je suis disposé à en tirer toutes les conséquences", a mis en garde Giuseppe Conte.

Plusieurs pays comme la Pologne, l'Autriche ou la Hongrie s'opposent à la répartition des demandeurs d'asile dans l'Union européenne. "J'espère que nous allons maintenant passer à la reconstruction de la démocratie européenne et que nous ferons enfin ce que le peuple demande. Je pense que les gens veulent deux choses : la première, qu'il n'y ait plus de migrants et pour ceux qui se trouvent déjà en Europe, qu'on les ramène dans leur pays", a fait savoir le premier ministre hongrois Viktor Orban.

Ce sera "un sommet décisif", a prévenu de son côté le président du Parlement européen Antonio Tajani. Car "l'absence d'un accord sur la manière de gérer la crise migratoire pourrait porter un coup fatal au projet européen", a insisté l'Italien, appelant à un accord sur la réforme du régime d'asile européen.

Avec agences

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