L'Autriche, dont le chancelier s'est allié à l'extrême droite pour gouverner, prend la tête de la présidence tournante de l'Union. Le dossier de la crise migratoire devrait rester central au cours des mois à venir.
L'Autriche s'apprête à assurer la présidence tournante de l'Union européenne, dès ce dimanche.
Lors d'une cérémonie qui s'est tenue à Schladming, au sud du pays, le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a passé le flambeau au chancelier autrichien Sebastian Kurz.
Un accord fragile a été obtenu sur la question migratoire à l'issue du sommet européen de Bruxelles, ce vendredi, mais ce dossier restera central à moyen terme.
"Nous voulons mettre l'accent sur le thème de la "sécurité" en Europe", insiste le chancelier autrichien Sebastian Kurz. "Nous voulons créer une Europe qui protège sa population. Nous voulons avoir une Europe qui protège aussi le niveau de vie que nous avons atteint jusque-là".
Au cours de ses six mois de présidence, l'exécutif autrichien devra aussi s'atteler à d'autres dossiers épineux : celui du futur budget européen, qui reste à négocier, mais aussi l'élargissement de l'Union, à plusieurs pays des Balkans occidentaux.