"Paris ne meurt pas": quand la joie envahit un bar, cible des attentats de 2015

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"Une façon de montrer que Paris ne meurt pas": au bar Le Carillon, comme partout en France, la victoire des Bleus au Mondial a été fêtée dans la liesse. Mais la joie a pris une résonance particulière dans cet établissement parisien, frappé par les attentats de novembre 2015. Trois ans après les attentats, "faire la fête, être Champions du monde ici, c'est symbolique", lâchait dimanche soir Benoît Bardet dans ce bar du centre de la capitale. "Venir ici avec mes potes, c'était un choix, une façon de se souvenir et de montrer que Paris ne meurt pas, même après ce qu'il s'est passé". Devant ce bar du Xème arrondissement, visé par les attentats jihadistes du 13 novembre 2015, une foule bigarrée agite ses drapeaux tricolores et fait tournoyer les maillots. "Voir tout le monde réuni dans la rue comme ça, c'est fou", s'émeut Ludovic Guaignant, technicien en électronique, maillot de Griezmann sur le dos. "Y a plus de problèmes, de racisme, tout le monde se rassemble. Y'a qu'avec le foot que tu vis ça." "Ils ont perdu des clients depuis les attentats, ça permet de les soutenir. Et puis on se piétine moins ici que dans la fan zone" sur le Champ-de-Mars, explique Emma Passama, guirlande bleu blanc rouge sur les épaules.

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