L'économie iranienne de nouveau sous pression avec le rétablissement des sanctions américaines

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Tous droits réservés REUTERS/Lisi Niesner
Par Euronews avec AFP
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Une première salve de sanctions réimposées par les Etats-Unis contre l'Iran est entrée en vigueur aujourd'hui pour exercer une pression économique sur Téhéran après le retrait unilatéral de Washington de l'accord historique sur le nucléaire iranien de 2015.

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Une première salve de sanctions réimposées par les Etats-Unis contre l'Iran est entrée en vigueur aujourd'hui pour exercer une pression économique sur Téhéran après le retrait unilatéral de Washington de l'accord historique sur le nucléaire iranien de 2015.

Dans un entretien télévisé à quelques heures du rétablissement de sévères sanctions américaines contre l'Iran, M. Rohani a accusé Washington de "vouloir lancer une guerre psychologique contre la nation iranienne et provoquer des dissensions" parmi les Iraniens.

Il s'agit de la première réaction de M. Rohani aux appels à négocier lancés par le président américain Donald Trump, qui a néanmoins de nouveau averti l'Iran lundi. "Le régime iranien est confronté à un choix", a-t-il dit dans un communiqué. "Soit il change son attitude menaçante et déstabilisatrice, et il pourra retourner dans le giron de l'économie mondiale, soit il continue sur la route de l'isolement économique". Mais M. Trump a aussi souligné qu'il restait "ouvert" à un "accord plus global qui concernerait l'ensemble de ses activités néfastes, y compris son programme balistique et son soutien au terrorisme".

La première vague de sanctions américaines, qui prend effet aujourd'hui, comprend des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale. Elle sera suivie, en novembre, de mesures affectant le secteur pétrolier et gazier ainsi que la Banque centrale.

Ces sanctions devraient peser lourdement sur une économie iranienne à la peine, qui souffre d'un taux de chômage élevé et d'une nette inflation. Le rial iranien a plongé, perdant près des deux tiers de sa valeur en six mois.

En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, dont le pays est considéré comme le seul détenteur de l'arme nucléaire au Proche-Orient, a "félicité" M. Trump pour le rétablissement des sanctions. "Cela symbolise une détermination à freiner l'agression régionale de l'Iran, et son intention de se doter de l'arme nucléaire".

L'Union européenne a, elle, regretté le rétablissement des sanctions et confirmé sa "détermination à protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l'Iran". Une législation spécifique en ce sens entrera en vigueur aujourd'hui.

Avec agence

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