Guingamp: Nolan Roux, voyageur sédentaire

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À 30 ans, Nolan Roux a posé ses valises en Bretagne, à Guingamp, son sixième club en dix ans dans un championnat de France qu'il connaît par cœur mais dont il ne se lasse pas, malgré les sollicitations étrangères.

"Cette année j'aurais pu partir en Turquie ou en Grèce. Là où il y a le soleil", a-t-il confié à l'AFP, avant la réception du Paris SG pour la 2e journée de Ligue 1

Dans une époque où la majorité des joueurs idéalisent le passage par un championnat étranger, vu comme un catalyseur pour leur carrière ou au pire financier, Nolan Roux, malgré ses passages à Lens, Brest, Lille, Saint-Étienne, Metz et maintenant l'En-Avant, semblerait presque casanier.

"Ce n'est pas que ce n'est pas mon style, mais je n'avais pas envie d'aller dans l'inconnu. Je préfère rester en Ligue 1, un championnat qui mine de rien est assez difficile", a-t-il justifié.

"Si je n'avais eu aucun contact en France, plutôt que d'arrêter, pourquoi pas... Mais beaucoup ont essayé et sont revenus au bout de six mois ou d'un an", a-t-il rappelé.

Des opportunités, il en a pourtant eues, et pas des plus vilaines. "J'avais été sollicité par Schalke 04 il y a 8 ans", a-t-il rappelé.

- La raison et le cœur -

Aussi, libéré de son contrat avec Metz, relégué en Ligue 2 malgré ses 15 réalisations - sa saison la plus prolifique dans l'élite -, il a rapidement saisi l'offre guingampaise. Une décision guidée par le cœur autant que la raison.

Il retrouve ainsi la région où il s'est fait connaître lors de ses trois saisons à Brest.

"Ma carrière n'est pas finie, donc je ne dirais pas que la boucle est bouclée, mais revenir en Bretagne, oui c'est un endroit qui m'a plu", a-t-il admis.

Club familial, à taille humaine, Guingamp lui rappelle aussi Lens, où il a débuté. Des qualités qui entretiennent la flamme du joueur.

"Quand on joue en Ligue 1 depuis un moment on connaît pratiquement tous les clubs, leur identité et les entraîneurs aussi. (Guingamp, c'est) une équipe enthousiaste, une équipe qui a beaucoup de solidarité", a jugé l'attaquant.

"Pour être venu jouer plusieurs fois ici, quand on est l'équipe adverse c'est un peu galère pour avoir des occasions et gagner des matches. C'est ça qui m'a plu et le discours de celui qui anime et entretient ces valeurs, le coach", a détaillé Roux.

"C'est important pour la vie d'un club d'avoir des valeurs, de les entretenir et les appliquer. Parce que ce n'est pas tout de dire +solidarité+, il faut que ça se retrouve" dans la vie de tous les jours.

- Rodelin comme Dossevi ? -

Il sait qu'il sera très attendu pour redonner un visage à l'attaque du club qui a dû se séparer de Jimmy Briand et laisser partir Clément Grenier.

"Jimmy devait rester. Clément, on se doutait qu'il allait partir, mais je ne viens pas pour remplacer quelqu'un. Non, moi je me plie aux règles, au collectif. Bien sûr que j'ai envie de marquer des buts et gagner des matches, mais je ne viens pas faire oublier quelqu'un qui a marqué le club. Ce serait hautain et ce n'est pas mon style", a-t-il souligné.

En début de semaine, Roux a appris avec bonheur l'arrivée de Ronny Rodelin, le milieu offensif de Caen. Il a même contribué à ce transfert: "je connais bien Ronny pour avoir évolué 3 ans et demi avec lui à Lille. Je lui avais dit de venir parce qu'il y a un bon groupe et des bons joueurs", a jugé l'avant-centre au sujet de celui qui pourrait devenir son compère sur le terrain, comme Matthieu Dossevi, passeur décisif sur la moitié de ses buts avec les Grenats.

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"J'espère ! Il faudrait lui dire ! Moi, je signe de suite !", a rigolé le buteur.

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