La coalition militaire sous commandement saoudien qui intervient au Yémen a reconnu samedi des "erreurs" et promis des sanctions après un raid qui a coûté la vie en août à 40 enfants et suscité un tollé international.
Le mea culpa de la coalition militaire saoudienne qui intervient au Yémen contre les rebelles Houthis.
Elle reconnaît une "erreur" et promet des sanctions après le raid contre un bus qui a fait 51 morts dont 40 enfants en août dernier.
A l'issue d'une enquête, un porte-parole saoudien explique qu'"un ordre avait été donné de ne pas viser le bus ... mais que l'ordre est arrivé trop tard". Et de reconnaître que cibler le bus dans une zone résidentielle n'était pas justifié". Il maintient néanmoins que des leaders rebelles se trouvaient à bord.
De rares concessions du régime saoudien après une pression internationale croissante pour tenter de limiter les pertes civiles au Yémen.
En plus de trois ans d'affrontements, l'ONU affirme que les toutes les parties prenantes ont sans doute commis des crimes de guerre.
Depuis 2015, l'Arabie Saoudite aide le président yéménite face aux rebelles Houthis, soutenus par l'Iran.
Un conflit qui a déjà fait près de 10 000 morts.
Des pourparlers de paix sur le Yémen sont prévus jeudi prochain à Genève.
Jusqu'ici, toutes les tentatives de règlement politique ont échoué.
avec AFP