En Europe, de grandes disparités existent entre les états et au sein même de chaque pays, concernant la scolarisation des enfants réfugiés.
"Les enfants réfugiés, comme tous les enfants du monde, ont droit à l'éducation" : voilà les mots du Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, alors que l'Unesco ne cesse de tirer la sonnette d'alarme.
Dans un de ses rapports, on apprend que les enfants migrants ont en moyenne cinq fois plus de risques de ne pas aller à l'école.
En Europe, une grande disparité existe entre les états et au sein même de chaque pays, concernant l'accueil de ces élèves.
Deux modèles principaux se dessinent :
soit les enfants sont intégrés directement dans les classes correspondant à leurs âges, comme en Italie par exemple
soit ils passent par une étape transitoire, une classe spécialisée, avant d'intégrer l'école classique, comme c'est le cas en France ou en Suède.
"De nombreux élèves immigrés, en particulier ceux qui sont arrivés récemment, n'ont pas été à l'école depuis un long moment et ils doivent donc rattraper un certain retard. De plus, le niveau d'éducation de leurs pays d'origine n'est pas forcément équivalent à leurs pays d'accueil", souligne Francesca Borgonovi, expert à l'OCDE.
De nombreux experts privilégient le modèle de la classe transitoire, spécialisée et mieux adaptée. En France, les centres académiques du Casnav font d'abord passer des tests, avant d'affecter les enfants dans les classes ordinaires ou dans une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants.
Pour l'année scolaire 2014-2015, quelque 52 000 enfants étrangers avaient ainsi intégrer le système éducatif français.