Starligue de hand: le Paris SG, éternel favori pour un quintuplé record

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Une fois assimilées les méthodes de travail de son nouvel entraîneur, le Paris SG sera encore et toujours le grand favori du Championnat de France de handball qui commence mercredi, avec pour objectif un quintuplé record, et ce malgré le faux départ au Trophée des champions.

La saison a commencé par une défaite-surprise contre Saint-Raphaël (26-25), samedi à Montbéliard, où les Parisiens se sont effondrés en fin de match. Signe que l'Espagnol Raul Gonzalez, l'ancien entraîneur du Vardar Skopje, champion d'Europe il y a deux ans, et ses joueurs ont besoin d'un peu de temps pour s'adapter les uns aux autres.

"Il faut apprendre à parler un langage commun. On est en place par phases mais ça ne dure pas le temps d'un match. On a choisi de reprendre plus tard que les autres pour que les joueurs se régénèrent et montent en pression par la suite. C'est normal qu'on soit un petit peu en retard", assure le manager général Bruno Martini.

Le pivot Luka Karabatic reconnaît lui aussi que "tout n'est pas finalisé". "Quand un entraîneur arrive, c'est tout un nouveau système qui se met en place. Il y a pas mal de choses à assimiler. Un mois, à ce niveau-là, ce n'est pas suffisant." Mais le cadet des Karabatic est convaincu que Gonzalez, un coach réputé pour aimer la défense, "n'est pas venu en mode je change tout". Le jeu rapide préconisé par l'ancien entraîneur Noka Serdarusic, un ami de la famille Karabatic, n'est pas remis en cause.

- Avec Omeyer, sans Narcisse -

Le PSG sort d'une campagne 2017-2018 "paradoxale", reconnaît le joueur de 30 ans. "On n'avait jamais gagné autant de titres (Championnat de France, Coupe de France, Coupe de la Ligue). Faire ça une année où le handball français n'a jamais été aussi fort, ce n'est pas rien! On est passé à côté d'une mi-temps. C'est un point noir qui ne doit pas masquer le reste de la saison", dit l'international, évoquant l'échec inattendu en demi-finale de la Ligue des champions contre Nantes.

Cette saison, l'équipe financée par le Qatar (17 M EUR de budget, soit plus de deux fois celui de Montpellier, 8 M EUR) reste bâtie pour courir tous les lièvres à la fois, les dirigeants refusant toute idée de sacrifier certains objectifs dans l'espoir de devenir enfin champion d'Europe. Jusqu'à présent, seul Montpellier a été sacré cinq fois de suite (à deux reprises, de 2002 à 2006 et de 2008 à 2012). Pour Paris, ce serait le sixième sacre en sept ans, les Héraultais en sont à quatorze.

Le public de Coubertin va découvrir mercredi trois nouveaux joueurs à l'occasion de la première journée du Championnat face à Ivry: l'Espagnol Viran Morros, un défenseur exclusif très expérimenté (34 ans), ancien coéquipier de Nikola Karabatic à Barcelone, le pivot danois Henrik Toft-Hansen, champion d'Allemagne avec Flensbourg, et l'arrière suédois Kim Ekdahl du Rietz, ancien joueur de Rhein Neckar.

Mais la principale nouveauté sera une absence, celle du légendaire Daniel Narcisse, jeune retraité. Le gardien Thierry Omeyer, 42 ans en novembre, est encore bien là, tout comme Luc Abalo et Nedim Remili, l'Allemand Uwe Gensheimer, le Danois Mikkel Hansen et le Norvégien Sander Sagosen. Une armada sans équivalent en France, voire en Europe.

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