US Open: Djokovic-Del Potro, pour consacrer leur second souffle

US Open: Djokovic-Del Potro, pour consacrer leur second souffle
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Novak Djokovic, revigoré par son récent sacre à Wimbledon, et Juan Martin Del Potro, de retour en finale neuf ans après avoir soulevé le trophée, s'affrontent en finale de l'US Open dimanche (16h00 locales, 22h00 françaises) pour consacrer le second souffle insufflé à leurs carrières.

Le premier respire à nouveau depuis son titre du renouveau sur le gazon londonien mi-juillet, qui a refermé deux ans de vicissitudes, entre coude douloureux, opéré en début d'année, et tête en vrac, motivation et confiance envolées.

Mieux, Djokovic tourne à plein régime depuis. Victorieux à Cincinnati mi-août, il est devenu le premier joueur à détenir la collection complète des neuf trophées en Masters 1000. Lui qui, avant Wimbledon, courait après un titre depuis plus d'un an, a remporté deux des trois derniers tournois qu'il a joués.

"Gagner Wimbledon a été un énorme soulagement, plus que toute autre chose", reconnaît "Djoko".

A l'arrêt six mois en 2017, avant une opération au coude en début d'année après un Open d'Australie décevant, le Serbe de 31 ans met ce temps à profit "pour retrouver de la motivation, de l'inspiration et recharger (ses) batteries". Il en récolte aujourd'hui les fruits de manière spectaculaire.

"Retrouver de la confiance et de l'aisance sur le court demande du temps. J'ai eu besoin de trois, quatre mois pour retrouver de la régularité match après match", retrace-t-il.

- Pour égaler Sampras -

A Flushing Meadows, Djokovic a connu des début poussifs et souffert de la chaleur humide qui enveloppait New York pendant les trois-quarts de la quinzaine, mais il n'a plus perdu le moindre set depuis son deuxième tour.

Il va y vivre dimanche sa huitième finale - record de Lendl et Sampras égalé -, au total sa 23e en Grand Chelem. Avec, à portée de raquette, un troisième US Open (après 2011 et 2015) et une quatorzième couronne majeure - comme Sampras - plus un retour sur le podium mondial, dont il est tombé en juin 2017.

Le second revient d'encore plus loin. Il y a neuf ans, à vingt ans à peine, la tornade Del Potro, déjà installé dans le top 5, renverse Roger Federer, alors N.1 mondial et quintuple tenant du titre à New York, en cinq sets en finale (3-6, 7-6, 4-6, 7-6, 6-2).

Mais les poignets du "gentil géant" (1,98 m) - selon l'expression de Djokovic - s'en mêlent. Le droit d'abord, qui lui coûte la quasi-intégralité de la saison 2010, le gauche surtout, opéré trois fois en quinze mois entre mars 2014 et juin 2015.

Opérations non concluantes, douleur persistante, dépression rampante: le grand Argentin passe au bord de dire adieu au tennis il y a trois ans.

Quand il finit par reprendre la compétition en février 2016, il est relégué au-delà de la 1.000e place mondiale.

- "Créer encore la surprise" -

Deux saisons plus tard, Del Potro, qui s'est offert au printemps son premier trophée en Masters 1000 à Indian Wells, suivi d'une finale à Miami, s'est hissé au meilleur classement de sa carrière - N.3 mondial. Et signe son retour en finale de Grand Chelem dans le théâtre de son unique sacre.

"Je n'arrive pas à croire que je vais avoir une autre chance de jouer une finale en Grand Chelem ici, dans mon tournoi préféré. C'est très spécial pour moi. J'ai dû surmonter beaucoup, beaucoup de problèmes pour en arriver là", rappelle "Delpo".

Comme en 2009, Del Potro, mené 14 à 4 dans ses face-à-face avec Djokovic, n'est pas favori. "Mais quand j'ai joué contre Roger (Federer) il y a neuf ans, c'était aussi lui le favori. Je vais tenter de créer encore la surprise", a espéré le Sud-Américain, service et coup droit canon, que ses problèmes au poignet ont conduit à étoffer sa palette en revers.

"Djoko" ne le prend pas à la légère: "il joue le tennis de sa vie", estime le Serbe, qui l'a "toujours considéré comme un joueur du niveau du top 5".

PUBLICITÉ

Titre ou pas, "Delpo" assure que rien ne lui fera perdre le sourire. "Je ne m'attendais pas à revivre ce genre d'émotions: atteindre des finales, remporter des titres, obtenir mon meilleur classement. Tout est presque parfait", s'est-il félicité. Tout est dans le presque.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

No Comment : à New-York, du yoga à 335m de hauteur

Boxe : imbattable, Katie Taylor conserve son titre mondial

Boxe : Katie Taylor et Amanda Serrano s'affrontent pour le titre mondial des poids légers