Iran: un proche d'Ahmadinejad condamné à plus de six ans de prison

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Un proche de l'ex-président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été condamné mercredi à plus de six ans d'emprisonnement pour des actions jugées hostiles au régime, selon des médias locaux.

Esfandiar Rahim Mashaïe, 57 ans, est notamment l'ancien directeur de cabinet de M. Ahmadinejad durant ses deux mandats controversés, de 2005 à 2013.

Considéré comme son dauphin politique, il a été arrêté et placé en détention en mars. Mercredi, il a écopé de cinq ans de prison ferme pour "collusion en vue de commettre un crime contre les services de sécurité", d'une année pour "propagande contre l'Etat", et de six mois pour "insultes envers des fonctionnaires de justice", a indiqué le procureur général de Téhéran, Gholamhossein Esmaili, cité par l'agence Tasnim, proche des conservateurs.

M. Mashaïe avait été arrêté pour avoir brûlé une copie de l'acte d'accusation contre un autre proche de M. Ahmadinejad, l'ancien vice-président Hamid Baghaie. Celui-ci a été condamné en décembre à 15 ans de prison pour des faits de corruption.

Par le passé, M. Mashaïe avait vu sa candidature à la présidentielle de 2013 invalidée par le Conseil des Gardiens de la Constitution, organisme de contrôle de la République islamique chargé de l'organisation et de la supervision de la plupart des élections en Iran.

Vice-président au début du second mandat de M. Ahmadinejad, en 2009, il avait été contraint de quitter ses fonctions par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, après avoir déclaré que l'Iran était "l'ami du peuple américain et du peuple israélien".

Durant les dernières années de sa présidence, l'ultraconservateur et populiste Mahmoud Ahmadinejad a lui-même suscité les critiques du fait de son attitude vis-à-vis du pouvoir.

Cité dans plusieurs affaires judiciaires impliquant certains de ses proches pour corruption, il a multiplié ces derniers mois les saillies virulentes, en particulier contre l'Autorité judiciaire et son chef, l'ayatollah Sadegh Larijani.

M. Ahmadinejad apparaît aujourd'hui en semi-disgrâce, et clame que les affaires visant ses proches sont motivées politiquement.

L'ex-président iranien conserve une certaine popularité auprès des couches défavorisées, malgré son bilan économique globalement négatif.

Il est en revanche honni des réformateurs qui le tiennent pour responsable de la sanglante répression des manifestations de rue en 2009 et 2010 contre sa réélection.

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