Ligue des champions: Neymar, le "crack" est de retour

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De son propre aveu, il n'est pas encore "à 100%" de sa forme depuis le début de saison. Et pourtant contre l'Etoile rouge de Belgrade (6-1), Neymar a inscrit la moitié des buts qui ont permis au Paris SG d'enfin lancer son aventure en Ligue des Champions, mercredi.

"Je ne suis pas à 100% de ma forme, personne n'est à 100%, c'est le début de la saison et on a joué peu de matches": invité surprise de la conférence d'avant-match mardi, le "crack" brésilien a-t-il joué les faux modestes pour mieux tromper son monde ? Auteur d'un triplé - dont deux buts sur coup franc - (20e, 22e, 81e), "Ney" a été l'artisan majeur du carton parisien contre l'équipe serbe, qui apparaît plus que jamais comme le "Petit Poucet" du Groupe C.

La confidence sur son état de forme, censée atteindre son pic à partir de février-mars "lorsque les meilleurs matches arrivent", peut se voir surtout comme une manière de se dédouaner de sa performance insipide à Liverpool (défaite 3-2), lors de la première journée, où il avait été incapable de provoquer la moindre différence.

Mais depuis la déroute d'Anfield, Neymar est monté en puissance au point d'inscrire trois buts lors des deux derniers matches de Ligue 1 et de s'emparer seul de la tête du classement des buteurs (7 réalisations en 6 matches). Comme si les critiques avaient servi d'électrochoc.

Plus saignant dans ses prises de balles, moins individualiste dans la zone de vérité et dans l'attitude, le Brésilien semble de mieux en mieux apprivoiser son rôle de N.10, le nouveau poste que lui a confié Thomas Tuchel, le nouvel entraîneur parisien.

- Métronome -

"A Barcelone, ma fonction était donc différente, je ne (menais) pas l'équipe. Au PSG, j'aime avoir le ballon, le toucher. Je suis très heureux de jouer au milieu", avait-il encore déclaré mardi. L'ailier gauche obsedé par les un contre un semble avoir définitivement laissé place au métronome, chargé de mettre en orbite ses compères de la "MCN": Edinson Cavani et Kylian Mbappé.

Mercredi face à l'Etoile rouge de Belgrade, c'est même sur l'une de ses passes en profondeur données dans le bon tempo que Mbappé a déclenché le premier tir cadré du match (14e), avant de rater l'immanquable à la 40e minute.

Leader technique de son équipe, rôle qu'il ne pouvait pas revendiquer au sein du Barça de Lionel Messi, le N.10 auriverde s'est chargé de tirer tous les coups de pieds arrêtés. Et c'est sur un coup franc parfaitement exécuté pour ne laisser aucune chance au portier adverse qu'il a ouvert le score (20e).

A peine deux minutes plus tard, il s'est offert le doublé à la suite d'un une-deux supersonique avec Mbappé: lancé à grande vitesse face au jeu, il a décalé le jeune attaquant, qui lui a remis tout de suite en retrait pour inscrire le but du break (22e).

Il a toutefois dû se montrer patient pour réussir à s'offrir le triplé, en se montrant moins "tueur" dans la finition malgré une ribambelle d'occasions.

- Maître coups francs et "petit pont" -

A l'affût d'un ballon récupéré par Verratti à l'entrée de la surface adverse, il a trop forcé sa frappe dans une position où il se montre d'habitude redoutable (29e). Et s'il a affiché une sobriété non feinte dans son jeu, le Brésilien s'est tout de même fait plaisir comme ce petit pont magique réalisé dans la surface, qui n'a pas toutefois pas être concrétisé par un but (45e).

Toujours sur sa lancée au retour des vestiaires, il a vu sa balle piquée être repoussée du bout des doigts par le gardien adverse, après un excellent relais de Mbappé (52e). Son dernier petit échauffement avant d'offrir deux merveilles au public parisien.

Sur le cinquième but de son équipe, il a d'abord réalisé un festival entre changement de rythme balle au pied pour transpercer la défense, geste technique pour changer d'angle de passe et enfin "louche" dans la surface pour permettre à Juan Bernat d'offrir la passe décisive à Mbappé (70e).

Pour ponctuer son récital, il s'est offert un nouveau coup franc lumineux juste avant sa sortie sous les ovations énamourées du Parc (81e). A lui de réaliser la même performance contre une grosse équipe, dès le 24 octobre face à Naples, pour faire définitivement oublier la claque de Liverpool!

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