Ligue des champions: AS Rome et Real Madrid: choc entre leaders malades

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Triple tenant du titre contre demi-finaliste de la saison dernière, qualification et première place du groupe G de la Ligue des chhampions en jeu, le tout devant 60.000 spectateurs: le match AS Rome-Real Madrid de mardi est une belle mais paradoxale affiche, qui oppose aussi deux équipes piteusement battues ce week-end.

S'il y en a un, le vainqueur du duel attendu au Stade Olympique, sera qualifié à coup sûr pour les 8e de finale. S'il s'impose, le Real sera même assuré de la première place du groupe.

Difficile dans ces conditions de penser que le match met aux prises deux équipes souffrantes, ou au mieux convalescentes. Et pourtant.

Samedi, le Real a en effet été battu 3-0 par Eibar, très modeste club basque qui n'a découvert la Liga qu'en 2014. La Roma de son côté est tombée sur la pelouse de l'Udinese (1-0), qui restait depuis deux mois sur six défaites et un match nul.

"Demain, ce sont deux équipes malades qui vont s'affronter. A armes égales, si ce n'est qu'ils (le Real) sont champions d'Europe", a déclaré lundi en conférence de presse l'entraîneur romain, Eusebio Di Francesco.

Le pedigree du Real Madrid est d'ailleurs peut-être la meilleure nouvelle qui soit pour le club giallorosso, seulement 7e de Serie A et qui peine plus que tout contre les "petits", avec le terrible bilan de sept points pris cette saison contre les six derniers du classement.

Au contraire, le club de la capitale italienne a souvent été bien plus convaincant ces derniers mois face à des grands noms en Ligue des champions, comme lors des succès obtenus face à Chelsea (3-0) ou Barcelone (3-0) la saison dernière. Un match d'ailleurs arbitré comme celui de mardi par le Français Clément Turpin.

Alors que la Roma vit son pire début de saison depuis 2011-12 quand Luis Enrique était aux commandes, Di Francesco, qui sera privé de son meilleur joueur actuel, Lorenzo Pellegrini, doit tout de même trouver des solutions.

- Ramos sous surveillance -

Il sera peut-être inspiré par l'hommage rendu avant le match à Francesco Totti, qui intègre le "Hall of Fame" du club romain et fera à cette occasion ses premiers pas sur la pelouse de l'Olimpico depuis son dernier match le 28 mai 2017.

Le "Roi de Rome" a désormais 42 ans, mais certains tifosi pensent le plus sérieusement du monde qu'il pourrait encore faire du bien à une équipe dont les attaquants ne marquent pas.

Côté Real, qui s'était imposé 3-0 à l'aller fin septembre, à une époque où tout tournait rond, c'est plutôt la défense qui inquiète, avec 19 buts encaissés en 13 matches de championnat.

La sévère rechute de samedi à Eibar interroge aussi sur "l'effet Santiago Solari", le nouvel entraîneur, qui avait remporté ses quatre premiers matches après avoir remplacé Julen Lopetegui.

"La défaite contre Eibar a été un coup de massue", a reconnu le technicien argentin lundi en conférence de presse.

"On doit maintenant faire un match tel qu'on les fait toujours en Ligue des champions et être à la hauteur de notre histoire dans cette compétition. C'est à la fois facile et difficile", a-t-il ajouté.

Alors qu'il cherche à stabiliser son équipe, Solari reste privé de Casemiro, pas le plus brillant des éléments à sa disposition, mais pas le plus facile à remplacer non plus.

Il doit aussi composer avec le début de saison moyen de son capitaine Sergio Ramos, qui plus est épinglé la semaine dernière par les "Football Leaks" pour un contrôle antidopage anormal.

Très médiocre contre Eibar, Ramos a tout de même reçu l'hommage d'Edin Dzeko, qui aurait dû être son adversaire direct mardi, mais qui est finalement très incertain à cause d'un problème musculaire ressenti lundi à l'entraînement.

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Sur le réseau social Reddit, l'avant-centre bosnien a expliqué que l'Espagnol était "tout en haut de la liste des meilleurs défenseurs" affrontés lors de sa carrière.

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