Paris truqués: Montpellier Handball, qui invoquait un préjudice "d'image", définitivement débouté

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Le club de handball de Montpellier, qui estimait que son image avait souffert de l'affaire des paris truqués en 2012, a été définitivement débouté de sa demande de constitution de partie civile, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Dans son arrêt rendu mercredi dernier et consulté par l'AFP mardi, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la société Montpellier Handball et de l'association du même nom, qui contestaient l'irrecevabilité de leur constitution de partie civile dans l'affaire des paris truqués.

Le club estimait que le retentissement médiatique de cette affaire d'escroqueries avait eu un impact négatif sur son image et ses résultats, et donc qu'il pouvait être partie civile pour demander réparation.

Mais "les droits de la partie civile ne peuvent être exercés que par les personnes justifiant d'un préjudice résultant de l'ensemble des éléments constitutifs de l'infraction visée", ce qui n'est pas le cas du club, selon la Cour de cassation.

L'affaire portait sur des paris, d'un montant de plus de 100.000 euros, autour d'un match perdu par Montpellier, déjà sacré champion de France, le 12 mai 2012 face au club de Cesson, qui tentait d'éviter la relégation en division inférieure.

Au total, 16 prévenus avaient été jugés dans cette affaire, les peines prononcées par la cour d'appel de Montpellier en février 2017 s'échelonnant de 10.000 euros d'amende avec sursis à quatre mois de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende.

Parmi eux, la superstar du handball mondial, Nikola Karabatic, et son frère Luka avaient été condamnés à deux mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende.

A l'audience, Nikola Karabatic avait nié tout trucage du match, quand Luka Karabatic reconnaissait avoir parié avec sa compagne Jennifer Priez, évoquant la "bêtise d'un jeune joueur".

Tous deux avaient renoncé à leurs pourvois en cassation.

La Cour de cassation a rejeté mercredi les pourvois de cinq des prévenus condamnés pour escroquerie ou complicité: le buraliste Nicolas Gillet et les joueurs Mladen Bojinovic, Issam Tej, Dragan Gajic et Samuel Honrubia.

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