Bangladesh : huit islamistes jugés pour une attaque qui a tué 18 étrangers en 2016

Bangladesh : huit islamistes jugés pour une attaque qui a tué 18 étrangers en 2016
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Huit islamistes présumés ont commencé d'être jugés lundi au Bangladesh pour leur participation à une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique en 2016 dans un café de Dacca qui avait tué 22 civils, dont 18 étrangers.

Les huit membres d'une organisation extrémiste locale étaient les "collaborateurs" des cinq assaillants tués lorsque la police est intervenue dans le café Holey Artisan Bakery, selon le procureur.

Ces huit suspects, qui risquent la peine de mort s'ils sont reconnus coupables, "ont aidé à organiser l'attaque et ont fourni des armes et des munitions", a souligné le procureur Jahangir Alam Chowdhury à l'AFP.

Six accusés étaient présents, deux autres ayant pris la fuite. Plus de 200 témoins ont été convoqués devant un tribunal spécial chargé de la lutte antiterroriste dans la vieille ville de Dacca, sous haute sécurité.

Des hommes armés de fusils d'assaut et de machettes ont assiégé en juillet 2016 le café, fréquenté par des étrangers, situé dans le quartier huppé de Gulshan à Dacca.

22 civils et deux policiers ont été tués.

Après une opération de dix heures, les forces de l'ordre avaient libéré des dizaines d'otages.

Huit assaillants, dont le cerveau Tamim Ahmed Chowdhury, un Canadien d'origine bangladaise, ont été tués pendant des raids à Dacca et ses environs pendant les mois qui ont suivi.

Parmi eux, figuraient les commandants d'une nouvelle faction du groupe extrémiste bangladais Jamayetul Mujahideen Bangladesh (JMB), auquel la police a attribué l'attaque.

Le gouvernement a toujours nié que les réseaux jihadistes internationaux aient des relais au Bangladesh.

L'agence Amag, liée au Groupe EI avait pourtant publié de nombreux détails de l'attaque et des images sanglantes prises à l'intérieur du café.

L'attaque revendiquée par le groupe Etat islamique voulait déstabiliser ce pays musulman de 165 millions d'habitants, selon la police.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L’info du jour | 26 avril - Soir

Pékin et Washington doivent être "des partenaires, pas des rivaux" affirme Xi à Blinken

Les rebelles houthis mènent de nouvelles attaques