Gilets jaunes : 136 000 manifestants, plus de 2000 interpellations

Gilets jaunes : 136 000 manifestants, plus de 2000 interpellations
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Par Guillaume Petit
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Le calme est revenu progressivement samedi soir après la 4e journée nationale de mobilisation des gilets jaunes, émaillée de nouvelles violences à Paris.

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Une journée presque sans fin. Aux abords des Champs-Élysées samedi soir, plusieurs heurts entre quelques manifestants en gilets jaunes et forces de l'ordre, plusieurs véhicules incendiés.... Ils étaient encore plusieurs dizaines de manifestants dans les rues de Paris au terme de cette 4ème journée de manifestation des gilets jaunes. Le mouvement a rassemblé 136 000 personnes partout en France. C'est un peu moins que samedi dernier. Mais près de 2000 personne ont été interpellées, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Des interpellations qui ont donné lieu à plus de 900 gardes à vue. Un record depuis le début du mouvement.

Incidents en province également

Après une matinée relativement calme, des heurts ont éclaté dans l'après-midi à différents endroits de la capitale mais aussi en province, notamment à Bordeaux, où le défilé de plusieurs milliers de participants, d'abord pacifique, a dégénéré en fin de parcours.

Des heurts violents se sont également produits à Toulouse, où plusieurs milliers de personnes refoulées hors du centre-ville à coups de gaz lacrymogènes ont érigé et incendié des barricades.

A Paris, des voitures ont brûlé, des boutiques ont été pillées, mais dans une proportion moindre que le samedi précédent et parfois sous les cris de réprobation de "gilets jaunes".

Bientôt l'apaisement ?

La colère se cristallise sur la question du pouvoir d'achat et contre le président français Emmanuel Macron, qui doit s'exprimer lundi.

Après l'annulation de la hausse des taxes sur les carburants, le gouvernement d'Edouard Philippe espère l'apaisement et appelle au dialogue.

Si la violence semble avoir été davantage contrôlée que le weekend dernier, c'est aussi parce que le ministère de l'Intérieur avait revu son dispositif : rues bloquées, fouilles nombreuses, mais aussi monuments, musées et magasins fermés... A deux semaines des fêtes, toute une partie de Paris était hier encore métamorphosée.

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