Mondial de hand: "On est dans une phase transitoire", confie Fabegas

Mondial de hand: "On est dans une phase transitoire", confie Fabegas
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le jeune pivot Ludovic Fabregas reconnaît que l'équipe de France de handball est "dans une phase transitoire" au moment d'aborder le Mondial en Allemagne, mais souligne qu'elle espère "continuer à écrire l'histoire".

Q: Après la retraite de Thierry Omeyer et de Daniel Narcisse et avec le forfait de Nikola Karabatic, pensez-vous que ce Mondial marquera un tournant dans l'histoire de l'équipe de France?

R: "Peut-être. Depuis un an, l'équipe de France est dans une phase un peu transitoire avec l'arrivée de beaucoup de jeunes joueurs qui prouvent en club au quotidien qu'ils sont au niveau international. Si on fait une belle compétition, on dira que c'est dans la lignée, si on en fait une moins bonne on dira qu'on manque d'expérience ensemble. La barre a été fixée très haut par les anciens. On est dans l'optique de continuer à écrire l'histoire du handball français."

Q: Comment faire pour pallier l'absence de Nikola Karabatic?

R: "Niko a tendance à attirer plusieurs joueurs en même temps, de créer des décalages ou des espaces dans le dos de la défense. D'autres joueurs sont capables de le faire. Tout le monde doit monter d'un cran son niveau. Il ne faut pas hésiter à échanger un peu plus entre nous. Niko est un leader sur le terrain et en dehors, notamment dans le vestiaire. On a tous la capacité à s'exprimer parce qu'on a tous des rôles majeurs dans nos clubs, ce qui nous donne la confiance pour parler dans des moments compliqués. On verra qui fait ça le mieux. Il y a des anciens qui sont encore présents, le capitaine (Cédric Sorhaindo) et quelques autres qui ont le devoir de porter l'équipe."

Q: Que pensez-vous de votre premier adversaire, le Brésil?

R: "C'est une bonne équipe avec de bons joueurs. Un que je connais bien, c'est Felipe Borges (l'ailier de Tremblay), un gars qui ne lâche jamais rien, avec une attitude toujours remarquable. Il y a aussi des arrières qui dans un bon jour peuvent faire très mal comme Haniel Langaro (Dunkerque), comme José Toledo (Plock/Pologne), qui sont des shooteurs de loin capables de mettre six, sept voire huit buts dans une rencontre. Il y a aussi Thiagus Petrus qui joue avec moi à Barcelone et qui est un très bon défenseur, et de bons gardiens qui sont dans le championnat d'Espagne. J'espère qu'on sera méfiant et assez mature pour les prendre au sérieux et ne pas passer à côté."

Propos recueillis lors d'un point-presse.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris