Open d'Australie: opération ou non ? Murray va "décider la semaine prochaine"

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Andy Murray va "décider autour de la semaine prochaine" de se faire de nouveau opérer ou non de la hanche droite qui le tourmente depuis dix-huit mois et l'a conduit à annoncer sa fin de carrière imminente, a-t-il déclaré après son élimination au premier tour de l'Open d'Australie, lundi à Melbourne.

Le joueur britannique, ex-N.1 mondial, a plié au bout d'un combat en cinq sets de plus de quatre heures face à l'Espagnol Roberto Bautista (24e).

Q: Sur le court, vous avez évoqué l'hypothèse de rejouer après une nouvelle opération importante...

R: "En gros, j'ai deux options. La première, c'est de prendre quatre mois et demi de repos, puis de me préparer pour jouer Wimbledon. Même si ce soir (lundi), ma hanche m'a gêné et que je lutte vraiment, que là je ne peux pas marcher du tout normalement. Je pourrais jouer un match de plus mais vouloir rejouer est une chose, je veux améliorer ma qualité de vie. Même si je m'arrête quatre mois, je souffre toujours rien que dans ma vie quotidienne. Mais subir une telle opération, c'est sans aucune garantie d'être capable de rejouer. J'en ai pleinement conscience. C'est vraiment une grosse opération. Mais il y a une possibilité, quelques athlètes l'ont fait. C'est ça que je dois trancher: le risque de ne pas jouer un match de plus en étant opéré. (...) Une des choses que j'aurais voulu, c'est que mes filles puissent venir me voir jouer un match en comprenant ce qui se passe avant que j'arrête. Je sais que ça n'arrivera probablement pas, ça me rend un peu triste."

Q: Quand pensez-vous arrêter votre décision ?

R: "Je vais probablement décider autour de la semaine prochaine. Comme je le disais vendredi, ce match était peut-être mon dernier. Si je me fais opérer et que je ne récupère pas bien, je ne rejouerai pas. Ca améliorera ma qualité de vie, je souffrirai moins au quotidien, par exemple pour mettre mes chaussettes ou me chausser. Tout de suite, c'est tellement douloureux que je ne peux pas imaginer pire que de promener mes chiens ou jouer au football avec mes amis... Alors attendre cinq ou six mois de plus... Je ne sais vraiment pas encore (ce que je vais faire). Mais si aujourd'hui c'était mon dernier match, c'était une manière exceptionnelle de finir. C'est probablement quelque chose que je vais prendre en considération aussi. L'ambiance était extraordinaire. J'ai donné tout ce que j'avais sur le court, je me suis battu le mieux possible, et j'ai joué beaucoup mieux que ce que j'aurais dû compte tenu de mon manque d'entraînement."

Q: Qu'avez-vous ressenti quand le public vous a ovationné avant la fin du cinquième set ?

R: "C'était un moment très émouvant. Je ne crois avoir connu ça dans aucun match auparavant. C'était incroyable."

Q: Comment avez-vous vécu les jours qui ont suivi votre annonce ?

R: "Même si c'était un moment difficile pour moi, je me sens beaucoup mieux depuis parce que ces dix-huit derniers mois, j'ai beaucoup bataillé. Quand vous jouez en compétition, vous ne voulez pas dire à vos adversaires à quel point vous vous sentez mal. C'est la première fois que j'ai pu dire à tout le monde combien ça a été difficile."

Q: Quelle trace pensez-vous laisser ?

R: "Ce que je sais, c'est que j'ai donné le meilleur de moi-même. Je me suis entraîné dur, probablement trop dur à certains moments de ma carrière. C'est quelque chose que je changerais si je pouvais revenir en arrière. A certains moments, j'en ai trop fait. C'est difficile parce que quand vous commencez à vous entraîner d'une certaine façon et que ça marche, c'est facile de penser que c'est ça qui vous permet d'avoir des résultats. Vu ma situation, c'est quelque chose qui me frustre et je voudrais avoir fait les choses un peu différemment. Parfois, j'aurais dû dire non, aujourd'hui, je ne fais pas ça ou non, aujourd'hui, je ne veux pas m'entraîner, j'ai besoin d'un jour de repos. Mais je ne l'ai pas fait. J'ai toujours fait ce qu'on me disait. C'était une erreur."

Propos recueillis en conférence de presse.

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