Dépôts d'argent suspects: l'aîné de Bolsonaro parle d'une transaction immobilière

Dépôts d'argent suspects: l'aîné de Bolsonaro parle d'une transaction immobilière
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Flavio Bolsonaro, le fils aîné du nouveau président du Brésil, a justifié dimanche les dépôts d'argent jugés "suspects" par une agence gouvernementale en affirmant qu'ils correspondaient à l'achat et la vente d'un appartement, réalisés de façon transparente.

"Il n'y a aucun mystère, tout est déclaré, justifié. Si c'était quelque chose d'illégal, vous croyez que j'aurais déposé l'argent sur mon compte? Je n'ai pas d'argent sale dans les mains", s'est défendu Flavio Bolsonaro sur la chaîne brésilienne TV Record.

Comme l'a révélé la chaîne Globo, l'agence gouvernementale chargée de surveiller les transactions financières (COAF) a détecté 48 dépôts d'une valeur totale de 96.000 réais (environ 30.000 dollars au taux de change actuel), effectués en juin et juillet 2017 sur le compte du fils aîné de Jair Bolsonaro, président du Brésil depuis le 1er janvier.

Brandissant des documents qu'il promet de remettre aux "autorités compétentes", Flavio Bolsonaro a aussi déclaré que le paiement d'un titre bancaire de la Caisse économique fédérale équivalent à un million de réais, également épinglé par la COAF, correspondait à l'achat du même appartement.

"Je n'ai rien à cacher", a martelé celui qui prendra ses fonctions de sénateur fédéral le 1er février, s'estimant victime de "persécution".

Cette affaire tombe mal pour Jair Bolsonaro, dont la lutte anticorruption a été l'un des grands thèmes de campagne et qui est l'un des rares hommes politiques brésiliens à ne pas avoir été éclaboussé à ce jour par un scandale.

Les documents de la COAF ont surgi en marge d'une enquête du Ministère public de Rio de Janeiro (MPRJ). Le MPRJ a détecté des mouvements atypiques sur les comptes de Fabricio Queiroz, un ex-employé de Flavio Bolsonaro, alors député à l'Assemblée de l'Etat de Rio de Janeiro.

L'affaire a été révélée en décembre par le quotidien Estado de S. Paulo, qui a fait état de mouvements de 1,2 million de réais (300.000 dollars) concernant les comptes de M. Queiroz, peu compatibles avec son emploi de chauffeur.

Un des mouvements est un transfert de 24.000 réais sur le compte de Michelle Bolsonaro, l'épouse du nouveau président. Jair Bolsonaro a expliqué qu'il s'agissait du remboursement d'un prêt non déclaré.

Or le quotidien O Globo a affirmé ce dimanche avoir obtenu de nouvelles informations révélant un mouvement s'élevant à 7 millions de réais (1,8 million de dollars) sur trois ans.

"Je suis un homme d'affaires. Je fais de l'argent, j'achète des voitures, je les revends", avait déclaré Fabricio Queiroz à la télévision SBT. Il n'a cependant pas encore fourni d'explications au parquet de Rio, au motif de problèmes de santé.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

No Comment : Visite de Xi-Jinping en Serbie

No Comment : À Amsterdam, des étudiants ont dénoncé le démantèlement de leur camp pro-palestinien

No Comment : 79e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe