Donald Tusk et Emmanuel Macron ont martelé que l’accord actuel ne pouvait pas changé.
Les députés britanniques veulent modifier l'accord du Brexit négocié avec l'Union européenne notamment le backstop. Ce point du traité vise à éviter le retour d'une frontière physique entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande.
Le backstop au cœur des tensions
Le président du Conseil européen a réagit rapidement. "Le backstop fait partie de l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne et cet accord n'est pas renégociable", a clamé Donald Tusk. "Nous partageons la volonté du parlement britannique d'éviter un scénario de non-accord. Nous continuons d'exhorter le gouvernement britannique à clarifier ses intentions pour les prochaines étapes le plus rapidement possible",
Le président Emmanuel Macron était intervenu avant ce vote du parlement britannique. Il était déjà catégorique. "Comme l'a clairement indiqué le conseil européen de décembre, cet accord de sortie qui a été négocié entre l'Union européenne et le Royaume-Uni est le meilleur accord possible et il n'est pas renégociable".
Face à ce nouveau revirement, le gouvernement irlandais affirme que le pays se prépare à toutes les options, notamment à celle de la sortie du Royaume Uni de l'Union sans accord