Lanceur de balle de défense : feu vert du Conseil d'Etat

Lanceur de balle de défense : feu vert du Conseil d'Etat
Par Julien Pavy avec AFP
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Des syndicats et la Ligue des droits de l'Homme avaient saisi le Conseil d'Etat pour faire suspendre l'utilisation des lanceurs de balle de défense, accusés d'avoir infligé des blessures sérieuses à la tête lors des rassemblements des "gilets jaunes".

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Alors que les "gilets jaunes" appellent de nouveau à manifester samedi en France, les méthodes de maintien de l'ordre sont au cœur d'une polémique, et en particulier une arme : le LBD pour "lanceur de balle de défense".

Une version moderne, du flashball, qui tire des projectiles en caoutchouc. Une arme non létale, mais accusée d'avoir infligé des blessures sérieuses à la tête : œil crevé ou traumatisme crânien pour les plus graves. Jérôme Rodrigues, un des leaders des "gilets des jaunes", a été touché lors d'une manifestation.

Des syndicats et Ligue des droits de l'Homme avaient saisi le Conseil d'Etat pour faire suspendre l'utilisation des lanceurs de balle de défense. Mais la plus haute juridiction administrative en France a rejeté ce vendredi leur requête

Des soignants ont également lancé une pétition, inquiets par la multiplication des blessures à la tête. Des sources évoquent entre 10 et 15 éborgnements.

Les autorités françaises dénoncent, de leur côté, la violence extrême de certains manifestants, une loi "anti-casseurs" est examinée depuis mardi à l'assemblée nationale

Ce samedi, l'acte 12 des gilets jaune rendra hommage aux gueules cassées.

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