XV de France: Bastareaud "ne sait pas" s'il est encore vice-capitaine

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"Je ne sais pas": Mathieu Bastareaud a déclaré vendredi ignorer s'il demeurait vice-capitaine du XV de France, au sein duquel il fait son retour contre l'Angleterre, dimanche, après avoir été écarté en ouverture du Tournoi des six nations.

Assez renfermé devant la presse, il s'est aussi dit "un peu" touché dans son orgueil d'avoir été hors du groupe vendredi dernier face aux Gallois (défaite 24-19).

Q: Quel est votre état d'esprit ?

R: "Je vais très bien."

Q: Etes-vous animé d'un esprit de revanche?

R: "Non. Pas du tout. J'ai 30 ans, j'ai appris à passer au-dessus de ça avec le temps."

Q: Avez-vous été touché?

R: "Il y a des choix qui sont faits. On peut les aimer, ne pas les aimer, mais il faut les accepter. C'est comme ça."

Q: Avez-vous compris cette décision du sélectionneur?

R: "J'ai entendu ce qu'on m'a dit, voilà."

Q: Mais la trouviez-vous justifiée?

R: "J'ai compris ce qu'il m'a dit, oui."

Q: Guilhem Guirado nous disait la semaine dernière que vous aviez été marqué...

R: "Comme je le dis, des choix sont faits."

Q: Mais avez-vous été piqué dans votre orgueil?

R: "Un peu, oui."

Q: Quid de votre association au centre avec Geoffrey Doumayrou, également de retour?

R: "C'est vrai que j'ai quelques repères avec +Geof+, après ce sont les choix du coach. C'est vrai que ça a été un peu plus facile pour travailler cette semaine. Mais ça aurait été lui, moi ou un autre, ça aurait été pareil je pense."

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Q: Vous pensez former une paire, être indissociables?

R: "On a joué quand même pas mal de fois ensemble avec +Wes+ (Fofana). +Doum+ (Doumayrou), cinq fois? (six en fait, NDLR). Ce sont les coaches qui font les choix par rapport à la complémentarité. Je peux jouer avec n'importe qui. Je pourrais même jouer avec Dany Priso (pilier gauche).

Q: Le sélectionneur a souhaité mettre des joueurs plus expérimentés. Sentez-vous cette responsabilité ?

R: "Je comprends cette logique-là. Romain (Ntamack, qu'il remplace au centre) et Thomas (Ramos, à qui a été préféré Yoann Huget à l'arrière) sont assez jeunes, ils débutent leur carrière internationale qui, à mon avis, ne fait que commencer pour eux. Si on veut qu'ils durent, il ne faut pas les griller avec ce genre de match, ce genre de pression. Jouer à Twickenham, ce n'est pas n'importe quoi."

Q: Le manque de leaders évoqué après la défaite face au pays de Galles est-elle une raison de votre retour?

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R: "Peut-être, je ne sais pas. Il y a des joueurs qui ont été mis en place en ce début de Tournoi, moi je rentre. Je vais aider du mieux possible sur ce que je sais faire, sur et en dehors. Mais après, des personnes ont été désignées (comme leaders)."

Q: Etes-vous toujours vice-capitaine?

R: "Je ne sais pas. Je n'étais pas dans le groupe (face aux Gallois). D'autres personnes ont peut-être pris la fonction."

Q: Est-ce dur de s'investir autant sans être dans l'équipe?

R: "C'est une remise en question. Il faut penser à comment être utile à l'équipe sans gêner la nouvelle dynamique mise en place. Je me suis mis, entre guillemets, un peu en retrait pour laisser les mecs s'installer et bosser."

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Q: Aimeriez-vous qu'on vous "lâche"?

R: "Ouais, ça serait bien. Mais ça fait 10 ans que c'est comme ça, j'ai l'habitude, j'ai appris à vivre avec, ça ne m'empêche pas de dormir."

Q: Votre président à Toulon, Mourad Boudjellal, a évoqué récemment une possible reconversion comme N.8. Qu'en pensez-vous?

R: "J'ai vu que le président avait fait un article assez enthousiaste dessus. C'est quelqu'un que je respecte beaucoup, mais je ne suis pas sûr qu'il ait les compétences pour parler d'un changement de poste à ce niveau-là."

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Q: Cette idée ne vous plaît pas?

R: "Ce serait compliqué de mettre un bandeau avec les dreadlocks: il faudrait une taille de casque adéquate. Et après, je ne suis pas sûr que les piliers seraient vraiment +chauds+ à me +lifter+ (hisser en touche). Ca pourrait provoquer pas mal de lumbagos. Après, la +sécu+, c'est pas top."

Propos recueillis en conférence de presse

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