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Six nations féminin: Angleterre-France, à chacun sa voie

Six nations féminin: Angleterre-France, à chacun sa voie
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Les Anglaises et les Françaises, fraîchement professionnelles pour les premières et semi-pro pour les secondes, s'affrontent dimanche (13h45) à Doncaster pour mettre la main sur le Tournoi des six nations, tout en suivant deux chemins différents pour se structurer.

"Passer pro, comme ça, tout de suite, je pense qu'il y aurait danger." La deuxième ligne française Lénaïg Corson n'envie pas forcément les 28 internationales anglaises devenues professionnelles à plein temps --via un contrat fédéral-- au 1er janvier. "Les plus jeunes se diraient +je gagne un salaire, tranquille+. Sauf que dans les clubs, on ne gagne pas d'argent. Donc il faut préparer la suite", c'est-à-dire l'après-carrière sportive.

Consciente du déficit de structuration du rugby féminin, la Fédération française (FFR) mise, elle, sur le "double projet": des contrats à temps partiel pour les internationales à VII et à XV qui travaillent et étudient en parallèle et jouent dans un club amateur où elles ne sont donc pas rémunérées.

Un système qui affiche ses limites avec un agenda personnel très lourd à gérer, en particulier chez les septistes, souvent en déplacement pour le circuit mondial et sous contrat à 75%, comme Corson. "Qui veut te prendre (comme employé) aujourd'hui à 25% ? Je l'ai fait avec la GMF, mais c'est très compliqué d'être focus sur la performance, de travailler", admet la Bretonne, qui a arrêté en mars sa collaboration avec la compagnie d'assurance.

- Les encadrements d'abord -

Les nouveaux contrats à XV signés en novembre par 24 internationales françaises sont, eux, à mi-temps. "L'arrivée des contrats pros à XV est un plus", estime Corson. "Les filles ont plus de temps pour la récupération, elles peuvent continuer à exercer un travail. Safi (N'Diaye, sa partenaire en deuxième ligne) a du temps le lundi pour les soins, la balnéo, le kiné, la cryo, bien récupérer et ne pas être comme un zombie au travail le lundi matin."

La Fédération anglaise a donc choisi de faire autrement, après un faux départ en 2017. "Sa priorité a été de professionnaliser les staffs de clubs", explique l'entraîneur du XV de France féminin Samuel Cherouk. "Elle verse à chaque club l'équivalent d'un salaire d'entraîneur, de kiné, de préparateur physique."

En France, seul "le staff de l'équipe de France est 100% professionnel", explique Cherouk. L'autre grande nouveauté de 2018 a été l'élargissement du championnat élite à 16 équipes afin d'accroître le vivier de joueuses, mais ce Top 16 tout neuf souffre de déséquilibres criants.

"Il y a une grosse différence entre des équipes comme Montpellier, Toulouse, vraiment au-dessus au niveau de la préparation, de la structuration du club, et le bas du tableau qui souffre au niveau financier, technique. Certains n'ont même pas de vestiaire", déplore Corson, ancienne du Stade Rennais qui évolue désormais au Stade Français.

"Paris ne s'est pas fait en un jour", lui répond Cherouk. "Il faut trouver l'argent, les partenaires, et ça ne se fait pas en claquant des doigts. Cela va venir, il faut être patient." Les Anglaises le sont un peu moins.

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