Athlétisme: PML en patron aux Championnats de France en salle

Athlétisme: PML en patron aux Championnats de France en salle
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

C'était la course la plus attendue du week-end et il n'y a pas eu de surprise: Pascal Martinot-Lagarde a fait respecter la hiérarchie samedi en décrochant son 6e titre de champion de France sur 60 m haies.

En l'absence de nombreux cadors nationaux (Renaud Lavillenie, Pierre-Ambroise Bosse, Jimmy Vicaut, Christophe Lemaitre, Mahiedine Mekhissi), blessés ou ayant fait l'impasse sur la saison en salle, PML était l'une des rares têtes d'affiche en lice aux "France" dans une épreuve très relevée et il n'a pas déçu.

Avec un beau chrono de 7 sec 52, le champion d'Europe du 110 m haies s'est imposé en patron devant Aurel Manga (7.57) et Wilhem Belocian (7.63), prenant date à deux semaines de l'Euro à Glasgow (1-3 mars).

Avec le 2e temps continental de l'hiver, le 4e mondial, le Français de 27 ans confirme qu'il sera assurément l'un des hommes à battre en Ecosse. En forme ascendante, le voilà dans une dynamique idéale pour tenter d'accrocher un 2e sacre européen sur 60 haies après celui de 2015.

Et pourtant, malade en arrivant à Miramas, Martinot-Lagarde n'avait pas ressenti des sensations optimales à l'échauffement. Mais le compétiteur qui sommeille en lui s'est réveillé au bon moment.

"Je n'étais pas trop sûr de moi, j'avais mal au crâne, j'ai le nez qui coule, a-t-il expliqué. Mais après avoir été propre techniquement en séries, j'ai joué les morts de faim en finale. Il fallait foncer et j'ai réussi à le faire mais là j'ai envie d'aller au lit."

- Etape -

Mais ce titre n'est bien évidemment qu'une étape pour Martinot-Lagarde, les yeux rivés vers l'Euro.

"Je veux être encore plus fort à Glasgow et je sais que je peux récupérer mon titre de champion d'Europe. Je suis capable de le faire", a-t-il asséné.

Encore faudra-t-il rééditer en Ecosse le même départ qu'à Miramas.

"Il n'y a que ça qui va me faire gagner", a-t-il indiqué, tout en précisant vouloir mettre l'accent sur la vitesse durant les 15 jours précédant désormais l'échéance continentale.

Pour Manga, la 2e place est aussi de bon augure. Le médaillé de bronze sur 60 m haies aux Mondiaux en salle de 2018 aurait certes aimé aller plus vite mais se refusait à faire la fine bouche. D'autant qu'il mise beaucoup sur la forte densité tricolore sur les haies pour briller à Glasgow.

"On ne va pas aller là-bas pour regarder les autres. On marque notre empreinte. On montre qu'au niveau mondial, il y a toujours des Français", a-t-il affirmé.

- Dur pour Mayer -

La course a en revanche été très compliquée pour la "guest star" Kevin Mayer. Le recordman du monde du décathlon (9126 points), ne défendra pas son titre à l'heptathlon à Glasgow, mais rêvait de réaliser les minima sur 60 m haies ou la perche. Le premier défi a été manqué malgré une qualification pour la finale (6e en 7 sec 84).

"Je me suis écrasé dès le départ, après j'ai pris tous les risques et j'ai tapé toutes les haies, a-t-il lâché. J'ai fait une course catastrophique. Mais c'était ma première finale. Je suis très fatigué et j'ai des douleurs partout. On se rend compte qu'on est spécialiste ou on ne l'est pas et il faut beaucoup de chemin pour ça."

Dans ces conditions, sa participation au concours de la perche, dimanche, est incertaine et dépendra de l'état de son dos, qui lui avait fait rater les meetings de Rouen et Liévin le week-end dernier.

Chez les dames, Ninon Guillon-Romarin n'avait pas de concurrentes à sa mesure au saut à la perche pour l'empêcher de conquérir un 2e titre national en salle d'affilée. Mais l'athlète de 23 ans n'est pas allée très haut (4,60 m).

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium