L'ex-PDG de Renault-Nissan a été remis en liberté ce mercredi.
C'est l'un des premiers gestes de Carlos Ghosn, après être sorti de prison : l'ex PDG de Renault-Nissan a rendu visite à son avocat. Le ténor du barreau japonais, fraîchement recruté pour assurer sa défense, Junichiro Hironaka, a obtenu sa libération sous caution, et amorcé un virage stratégique.
A Paris, Bruno Le Maire, a salué la remise en liberté de l'ancien capitaine d'industrie:
"Sa libération permettra à Carlos Ghosn de se défendre librement et sereinement", a déclaré le ministre français de l'économie. "Dans toute cette affaire, depuis le premier jour, j'ai rappelé sans cesse le principe de la présomption d'innocence".
Carlos Ghosn a quitté ce mercredi le centre de détention de la capitale japonaise, où il a séjourné plus de trois mois, après s'être acquitté d'une caution de 8 millions d'euros.
L'ex-dirigeant du constructeur automobile clame son innocence, depuis son arrestation en novembre pour abus de confiance et malversations financières.
Il doit désormais se conformer à une interdiction de sortie du territoire, et s'est engagé à ne pas accéder à internet, mais peut passer des appels téléphoniques. La justice espère ainsi éviter la destruction de preuves, d'ici son procès.