Paris-Nice: les sprinteurs regardent vers Sanremo

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A l'exemple de l'Irlandais Sam Bennett vainqueur de la 6e étape de Paris-Nice devant le Français Arnaud Démare, vendredi à Brignoles, les sprinteurs regardent maintenant vers Milan-Sanremo, la première classique de la saison prévue le 23 mars.

"Je ne pense qu'à ça", a avoué Sam Bennett, sitôt terminé son sprint victorieux de Brignoles. L'Irlandais, qui court dans la même équipe que le Slovaque Peter Sagan (Bora), s'est imposé pour la deuxième fois depuis le départ des Yvelines, trois jours après avoir déboulé dans les rues de Moulins/Yzeure.

Dans la ligne droite finale, contrariée par un vent de face, Arnaud Démare a longtemps mené. Mais le Picard de la Groupama-FDJ a été remonté par l'Irlandais avant la ligne. "C'est une grosse déception. Je me voyais vraiment lever les bras", a-t-il réagi après s'être incliné d'une demie-longueur au terme des 176,5 kilomètres.

Débordé dans les premiers sprints de Paris-Nice, qui faisait office pour lui de course de reprise après un problème de santé, Démare est monté en puissance au long de la semaine. Il a pu se rassurer en vue de Sanremo, où il a enlevé la plus grande victoire de sa carrière voici trois ans. L'Allemand John Degenkolb, autre ancien lauréat de la "classicissima", s'est classé 4e.

Le sprint, que le champion d'Europe, l'Italien Matteo Trentin, a terminé à la troisième place, a été disputé sans le vainqueur des deux premières journées, le Néerlandais Dylan Groenewegen, distancé dans les petites côtes varoises. Tout comme l'Australien Caleb Ewan et le Français Christophe Laporte, sortis du jeu après une chute à l'approche de Brignoles.

- Les écarts du Turini -

Pour les coureurs du classement général, la journée a servi de préparation au week-end final, aux deux difficiles dernières étapes. Le Polonais Michal Kwiatkowski, qui porte le maillot jaune, a toutefois empoché 3 secondes de bonification dans les sprints intermédiaires, l'Espagnol Luis Leon Sanchez 5 secondes.

Les écarts s'annoncent autrement plus conséquents, samedi, au col du Turini, pour la seule arrivée au sommet de l'épreuve. Près de 15 kilomètres d'ascension, une pente soutenue (7,3 % en moyenne), les éléments sont réunis pour que les grimpeurs s'expriment sur les spectaculaires lacets de ce col mythifié par le rallye Monte-Carlo. Le Finlandais Ari Vatanen, légende du sport auto, est d'ailleurs attendu pour l'occasion.

"La plus grande difficulté, c’est qu’à ce stade de la saison, les coureurs n’ont aucune référence sur une ascension aussi longue", relève le directeur de l'épreuve, François Lemarchand, à propos de cette montée annoncée encore plus difficile que le col de la Couillole emprunté en 2017.

Le Britannique Simon Yates, le vainqueur jeudi du chrono qui n'est plus concerné par le classement général, est candidat au succès d'étape à l'altitude de 1607 mètres. Mais, pour le classement général, l'équipe Sky, qui occupe les deux premières places, semble à même de contrôler la situation.

Si Kwiatkowski flanche, le jeune grimpeur colombien Egan Bernal (22 ans), deuxième à 18 secondes, est idéalement placé pour le suppléer.

jm/bm

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