Cartes à l'appui, Trump vante la fin imminente du "califat" de l'EI

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Le président américain Donald Trump a vanté mercredi, cartes à l'appui, les progrès dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) depuis son arrivée au pouvoir, affirmant une nouvelle fois que la chute de leur "califat" autoproclamé était imminente.

Lors d'un échange avec les journalistes dans les jardins de la Maison Blanche, M. Trump a déroulé une feuille qu'il tenait dans sa main représentant la Syrie.

"Tout ce qui est rouge, c'était l'EI le soir de l'élection en 2016", a-t-il expliqué, montrant le document. "En bas, c'est la même carte, il n'y a pas de rouge. En fait, il y a un tout petit point, et il aura disparu ce soir", a-t-il ajouté.

A plusieurs reprises au cours des semaines écoulées, le milliardaire a déjà affirmé que la fin du califat allait être annoncée d'un instant à l'autre.

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde soutenue par Washington, combattent contre des jihadistes désormais acculés dans un tout petit secteur au bord de l'Euphrate aux confins orientaux de la Syrie.

Ces derniers tentent désespérément de défendre le dernier lambeau du "califat" de l'EI qui couvrait autrefois de vastes régions en Syrie et en Irak.

M. Trump, qui avait brutalement annoncé en décembre le retrait des quelque 2.000 soldats américains qui avaient été déployés en Syrie --"Nous avons gagné contre le groupe EI, il est temps de rentrer"-- a indiqué mercredi qu'environ 400 d'entre eux resteraient finalement sur le terrain "pour un certain temps".

Les partenaires des Etats-Unis au sein de la coalition anti-EI discutent avec Washington du possible maintien d'une mission de contre-terrorisme dans le nord de la Syrie.

Lors d'un discours un peu plus tard à Lima, dans l'Ohio, M. Trump a une nouvelle fois sorti sa carte de Syrie et a souligné que les forces américaines avaient tués nombre de "terroristes", dont ceux responsables "de l'attaque en Syrie qui a fait quatre victimes américaines, de l'attaque de Paris en 2015 et du navire de guerre USS Cole en 2000".

"Nous les avons tous tués", a-t-il martelé.

Début janvier, le président américain avait confirmé que Jamal al-Badaoui, considéré comme le cerveau de l'attentat contre le USS Cole, avait été tué par l'armée américaine.

L'attentat, qui avait coûté la vie à dix-sept militaires américains, avait été revendiqué par le chef du groupe jihadiste Al-Qaïda, Oussama ben Laden.

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