L'Otan "ne veut pas d'une nouvelle Guerre froide", dit son chef pour le 70e anniversaire

L'Otan "ne veut pas d'une nouvelle Guerre froide", dit son chef pour le 70e anniversaire
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

L'Otan "ne veut pas d'une nouvelle course aux armements" ou "d'une nouvelle Guerre froide" avec la Russie, mais elle saura se défendre si nécessaire, a déclaré mercredi son chef à l'occasion du 70e anniversaire de l'Alliance atlantique.

Lors d'un discours devant le Congrès américain à Washington, le secrétaire général Jens Stoltenberg a aussi lancé un appel à "préserver l'unité" des 29 Etats membres, alors que Donald Trump a par le passé bousculé les Alliés et que des disputes, comme actuellement entre Etats-Unis et Turquie, font régulièrement surface.

L'ex-Premier ministre norvégien s'est attiré plusieurs standing ovations des parlementaires républicains et démocrates, en rappelant notamment la "promesse solennelle" faite par les fondateurs de l'Alliance: "un pour tous, tous pour un" -- un principe gravé dans le marbre de son traité mais parfois remis en cause par le président des Etats-Unis.

"Nous avons surmonté nos désaccords par le passé et nous devons surmonter nos différences à l'avenir", a-t-il plaidé.

"Il est bon d'avoir des amis", a-t-il insisté.

Identifiant la Russie parmi les "défis sans précédent" auxquels l'Otan est confrontée, il a exhorté une fois de plus Moscou à respecter le traité de désarmement sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF), signé avec les Etats-Unis pendant la Guerre froide.

Washington l'a dénoncé début février, en accusant Moscou de ne pas le respecter. Le président russe Vladimir Poutine a suspendu à son tour la participation de la Russie, et les négociations semblent dans l'impasse.

"La Russie est en violation du traité INF", a de nouveau dénoncé Jens Stoltenberg, pour qui "le temps presse".

"Nous ne voulons pas d'une nouvelle course aux armements, nous ne voulons pas d'une nouvelle Guerre froide", a-t-il assuré. "Mais ne soyons pas naïfs. Un accord qui n'est respecté que par une partie ne garantira pas notre sécurité" et "l'Otan prendra toujours les mesures nécessaires pour garantir une dissuasion crédible et efficace", a-t-il martelé.

Comme la veille à la Maison Blanche, il a salué l'insistance de Donald Trump pour que les 28 autres Etats membres augmentent leurs dépenses militaires. "Ce message a un impact clair", et "renforce l'Otan", s'est-il félicité.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L’info du jour | 26 avril - Soir

Pékin et Washington doivent être "des partenaires, pas des rivaux" affirme Xi à Blinken

Les rebelles houthis mènent de nouvelles attaques