Algérie: la police tire des grenades lacrymogènes lors d'une manifestation à Alger (AFP)

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La police a tiré mardi des grenades lacrymogènes lors d'une manifestation dans le centre d'Alger pour évacuer des milliers d'étudiants protestant contre la désignation d'Abdelkader Bensalah, proche d'Abdelaziz Bouteflika, au poste de président par intérim, ont constaté des journalistes de l'AFP.

C'est la première fois en sept semaines que la police tente de disperser ainsi une manifestation pacifique d'étudiants au coeur de la capitale algérienne.

Outre les grenades lacrymogènes, la police a également fait intervenir un canon à eau contre les étudiants rassemblés devant la Grande Poste, épicentre du mouvement de contestation à Alger.

Malgré l'intervention de la police, les étudiants, qui scandent "Bensalah dégage!, système dégage!" sont toujours présents devant ce bâtiment emblématique du coeur d'Alger, encerclés par des cordons de policiers anti-émeutes.

Le pays est secoué depuis le 22 février par une vague massive et inédite de contestation, qui a mené à la démission d'Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, après vingt ans de règne.

Abdelakder Bensalah, président du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement, a été chargé mardi, comme le veut la Constitution, d'assurer un intérim de 90 jours à la tête de l'Etat.

Les étudiants manifestent traditionnellement chaque mardi matin, sans incident, depuis le début de la contestation, avant de se disperser d'eux-mêmes en début d'après-midi.

Les Algériens qui continuent de manifester en masse chaque vendredi pour réclamer le départ du "système" ont déjà clairement affiché leur refus de voir M. Bensalah, âgé de 77 ans, prendre l'intérim et plus largement de laisser les cadres de l'appareil mis en place par M. Bouteflika gérer le processus de sa succession.

Même l'éditorial du quotidien gouvernemental El Moudjahid, traditionnel vecteur de messages du pouvoir, avait suggéré mardi d'écarter Abdelkader Bensalah de la présidence par intérim afin de trouver une figure plus consensuelle.

M. Bensalah "n'est pas toléré par le mouvement citoyen, qui exige son départ immédiat, mais aussi par l'opposition et une partie des représentants des formations politiques de la majorité des deux Chambres du Parlement", avait écrit El Moudjahid.

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