Ligue des champions: Barcelone, le nouveau grand défi de Solskjaer

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Des buts, des victoires en championnat, un exploit à Paris: après des débuts de rêve à Manchester United, Ole Gunnar Solskjaer se frotte à Barcelone mercredi (21H00/19H00 GMT) en quart aller de Ligue des champions. De quoi mesurer le chemin à accomplir pour redonner aux "Red Devils" la gloire de ses années de joueur.

Depuis qu'il a succédé à l'entraîneur portugais José Mourinho en décembre, le Norvégien a mené son club à un redressement spectaculaire. Au point de se voir confier les rênes du club pour les trois prochaines années, lui qui était arrivé sur la pointe des pieds, en intérim pour six mois.

En libérant ses joueurs, notamment Paul Pogba et Marcus Rashford, et en redonnant le sourire en interne, l'ancien "Super-sub" (super-remplaçant) de Sir Alex Ferguson a permis à son club de coeur de revenir dans la course à l'Europe en Premier League. Les Mancuniens ne sont qu'à trois points de Tottenham (4e) et cinq de Chelsea (3e), qui a disputé un match de plus. Ils avaient onze longueurs de retard sur le quatuor de tête au moment de la prise de fonction de Solskjer.

Et puis, il y a eu sa qualification contre le PSG, son plus grand succès jusque-là. Balayé à Old Trafford à l'aller (2-0), il a mené les "Red Devils" à une qualification retentissante au Parc des Princes (3-1) début mars, dans les dernières minutes de jeu.

- Rechute -

Mais depuis cette faste période, plus rien ou presque. United s'est effondré, à l'image de Pogba incapable de peser sur le jeu depuis un mois.

Avec trois défaites en quatre matches depuis le triomphe parisien, Solskjaer et son équipe sont rentrés dans le rang, le manque d'inspiration constatée sous Mourinho refaisant surface de manière inquiétante.

Renversés par Arsenal (2-0), ils ont ensuite été humiliés deux fois par l'ambitieux promu Wolverhampton, en championnat puis en quart de finale de Coupe d'Angleterre (1-2 à chaque fois). Seul rayon de lumière, un court succès contre Watford (2-1) le 30 mars, après avoir été pourtant dominés à Old Trafford par les "Hornets".

Dès lors, les questions ont commencé à être posées. Solkjaer est-il à la hauteur? Les dirigeants mancuniens n'ont-ils pas été trop pressés de prolonger le Norvégien? N'ont-ils pas été aveuglés par le succès un brin chanceux de Paris?

De son côté, le souriant technicien n'a pas semblé perturbé, reconnaissant toutefois que le chemin serait encore long avant de pouvoir lutter pour les trophées... notamment pour remettre les têtes dans un droit chemin inspiré de son expérience de joueur.

- "100% tous les jours" -

"On se défiait tous les jours à l'entraînement. Il y avait des bagarres, mais il y avait une justice interne que je n'ai pas vue dans beaucoup d'équipes. Nous n'avons jamais, jamais accepté que quelqu'un soit sous la normale à l'entraînement", a expliqué lundi l'ancien attaquant de ManU (1996-2007). "Cela se transcrivait dans les matches, on ne cédait jamais. Il y avait un esprit d'équipe incroyable."

"Je veux que mes joueurs se poussent vraiment les uns les autres et qu'ils exigent que tout le monde donne 100% tous les jours", a-t-il réclamé. "Le défi est: +Comment puis-je faire de ces joueurs des gagnants comme nous l'étions?+"

En attendant d'insuffler le bon état d'esprit, Solskjaer sera probablement pardonné si son équipe tombe avec les honneurs contre le grand Barcelone. Mais qu'en sera-t-il si ManU s'effondre au pire moment... alors que la qualification pour la prochaine Ligue des champions n'est pas assurée?

"On a une chance, ça va être difficile. Nous avons une montagne à gravir, mais nous avons déjà gravi quelques montagnes auparavant", a expliqué Solskjaer.

Tout est possible et "Baby-face Killer" le sait mieux que quiconque, lui qui était entré dans la légende du club en marquant le but victorieux au bout du temps additionnel de la finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich en 1999. Vingt ans après, le "Super-sub" veut montrer qu'il est désormais un super-coach.

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