Top 14: Castres s'impose en costaud et en champion à Bordeaux

Top 14: Castres s'impose en costaud et en champion à Bordeaux
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Castres, déjà en mode phases finales, a fait un grand pas vers la qualification et la défense de son titre en allant s'imposer sur le terrain jusque-là imprenable de Bordeaux-Bègles (16-12), samedi, en ouverture de la 22e journée de Top 14.

Ce CO est inarrêtable. Depuis le début de l'année, il n'a mordu la poussière qu'une seule fois, à Paris, en neuf matches, et ce n'est pas le voyage chez la future monture de son manager Christophe Urios qui a troublé outre mesure les coéquipiers de Mathieu Babillot.

"Oui, c'est le coup parfait", s'est d'ailleurs félicité Urios. Plus costauds - sauf en mêlée - plus expérimentés, plus cliniques, les Castrais ont confirmé leur rang et leur dynamique actuelle et envoyé un message à tous leurs concurrents: il faudra être fort pour leur arracher le Brennus.

"On a fait ce que l'on avait prévu: bien défendre évidemment, s'occuper de certains joueurs qui étaient très importants chez eux, et essayer de mettre de la vitesse dans notre jeu, ce que l'on a fait plutôt pas trop mal", a poursuivi leur manager.

Pour les Girondins, ce premier échec de la saison à Chaban plombe leur rêve de découverte de ce Top 6 en fin de saison. Il a manqué beaucoup de choses aux joueurs de Joe Worsley, soutenus par 30.000 supporters, qui ont fini frustrés car sûrement pas assez sortis du plan de jeu qui n'a pas fonctionné pendant une heure.

Qu'elle est loin l'époque où les coéquipiers de Baptiste Serin s'étaient imposés, à 14 pendant une heure, à Pierre-Fabre (32-13).

Revanchards, les Tarnais ont livré le match qu'on attendait d'eux pour quérir un septième succès hors de leurs bases. Du combat, de l'intensité et une dose de Kockott pour embrouiller les initiatives locales et faire monter une pression finalement trop grande pour les Unionistes.

- Retour de vestiaires fatal -

Évoluant contre nature, avec un jeu d'occupation pas assez maîtrisé pour tromper le dernier rideau visiteur, l'UBB s'est perdue dans un jeu stéréotype et brouillon avec un nombre de ballons perdus préjudiciables quand le jeu est fermé.

Si la mêlée a permis aux hommes de Worsley de virer en tête à la pause (6-3), le retour des vestiaires leur a été fatal quand les Castrais ont élevé d'un cran leur niveau.

Et ça n'a pas traîné. Après trois minutes de pilonnage face à des Bordelais souvent à la faute, Urdapilleta alertait Palis d'une passe au pied gagnante.

Dix minutes plus tard, une pénaltouche consécutive à un acte d'antijeu de Radradra suivi d'un ballon porté envoyait Rallier derrière la ligne (9-13, 53e).

Sans solution, les Girondins se faisaient de nouveau punir à l'heure de jeu sur une pénalité de 55 mètres de Kockott.

Alors que faire face à ce CO si solide ? Pas grand chose, si ce n'est tenter d'accélérer les mouvements avec des prises de risques, pas toujours calculées, pas vraiment évidentes quand Radradra et Amosa sont marqués de la sorte. A force de pousser, ils ont réussi à réduire l'écart pour une faute sur le véloce Lesgourgues.

Mais la fin cadenassée par un CO roi de la conservation a encore prouvé toute la différence qui existe entre un champion et un prétendant qui se cherche toujours au printemps.

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